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Tesla dévoile le secret de l’accélération fulgurante de la Model S Plaid

Tesla explique le fonctionnement du Drag Strip Mode… et c’est très impressionnant.

Ce n’est pas tous les jours que Tesla dévoile ses petits secrets, encore moins ceux qui font la différence par rapport à ses concurrents. Pourtant, dans une vidéo promotionnelle, la marque a choisi de rentrer dans les détails techniques et d’expliquer le fonctionnement de son « Drag Strip Mode », sa configuration la plus puissante, celle qui permet à la Model S Plaid d’exploser les records d’accélération.

La version sportive de la grande berline est en effet reconnue comme l’une des voitures les plus véloces du marché. Si son 0 à 100 km/h en 2,1 secondes marque les esprits, c’est sans doute son temps au 400 mètres, départ arrêté, qui est le plus impressionnant. Sur cet exercice, le bolide de 1020 ch n’a en effet besoin que de 9,23 secondes pour les parcourir. Si vous avez un peu de chance, c’est le temps dont vous aurez besoin, avec votre voiture de tous les jours, pour atteindre les 100 km/h et une distance au minimum trois fois plus courte. Même un monstre de puissance tel que la Bugatti Chiron n’atteint pas les performances d’une Model S Plaid et se contente d’un joli, mais moindre 9,9 s.

Des réglages optimisés pour la performance

Dans la vidéo qui met en scène Chris Mayfield, un des ingénieurs en chef de Tesla, la marque revient en détail sur ce qui lui permet d’atteindre ce pic de puissance et de le maintenir aussi longtemps. Lorsque la Model S Plaid passe en « Drag Strip Mode », une action en chaîne modifie plusieurs réglages du véhicule. Cela commence avec les ventilateurs qui se mettent en route pour abaisser au maximum la température des trois moteurs. Dans le même temps, les batteries sont légèrement chauffées. Cela peut paraître étonnant, voire contre productif, mais l’ingénieur du groupe californien explique rechercher la température de fonctionnement optimal des batteries.

Une fois ces deux éléments activés, c’est la mécanique de la voiture qui entre en scène avec ce qui est le plus visible pour un observateur, la cambrure de la Model S lorsqu’elle passe en « Cheetah Mode ». Mayfield explique que cette position dans laquelle la voiture semble se tasser avant de bondir s’obtient lorsqu’on enfonce la pédale de frein et que l’on presse l’accélérateur avec son autre pied. Le train arrière se rapproche alors du sol, les moteurs poussant dans le sens opposé des freins et les suspensions pneumatiques s’adaptent pour permettre à la voiture d’abaisser son train avant. « C’est une sorte de préchargement », explique l’ingénieur. « Cela augmente la traction que l’on va pouvoir obtenir du train avant parce que, à l’accélération, au lieu qu’il se redresse et diminue ainsi son adhérence, cela le maintient fortement au sol de 0 à 100 km/h », poursuit-il.

Le reste ? C’est de la littérature. Tout du moins c’est que voudrait faire croire Tesla, qui « oublie » de préciser que pour atteindre un tel niveau de performance et maintenir le couple de 1 400 Nm aussi longtemps, il en va nécessairement de certaines optimisations logicielles. Mais ça, c’est un secret que Tesla n’est pas près de révéler.

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Source : Youtube


Votre opinion
  1. Des véhicules écolo qui débauchent une énergie précieuse.
    On reste avec des comportements à la testostérone.

  2. “Un secret que Tesla n’est pas prêt de révéler”? Mais il n’y a aucun secret ! L’électricien de base sait qu’en modifiant l’ampérage du contrôleur, on peut dans un laps de temps court aller jusqu’à tripler la puissance d’un moteur électrique. La vitesse de décharge des batteries atteint son maximum d’où le refroidissement.
    Le problème est qu’on ne peut pas faire ces runs à répétitions (ce serait à tester) alors que ce n’est pas le cas d’un moteur thermique. En plus le train avant n’a rien à voir avec celui d’une supercar et il se dégrade très vite. Ça s’appelle de la poudre aux yeux et c’est très cher pour ce que c’est !

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