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Le téléchargement illégal de musique a baissé aux Etats-Unis

Une étude du NPD Group révèle que les téléchargements illégaux de musique ont largement diminué en 2012. Pour la plus grande satisfaction de l’industrie du disque.

Le téléchargement illégal de musique est une activité combattu dans tous les pays. Aux Etats-Unis, les éditeurs américains ont lancé de nombreux poursuites contre des internautes. C’est peut-être l’une des raisons des chiffres révélés par la dernière étude du NPD Group. 40 % des internautes américains de treize ans et plus qui avaient téléchargé illégalement de la musique via des services de peer-to-peer en 2011 ont indiqué avoir diminué ou arrêté cette pratique en 2012.

L’utilisation du peer-to-peer pour échanger des fichiers musicaux a baissé de 17 % entre 2011 et 2012. En termes de volume, cela correspond à une diminution de 26 % du nombre de fichiers échangés en P2P en 2012 par rapport à l’année précédente. Plus de la moitié des internautes ont indiqué qu’ils utilisaient désormais des services de streaming pour écouter de la musique.

Un changement de comportement

L’étude montre qu’en fait le partage de musique est une activité en décroissance qu’il s’agisse du P2P ou du partage de proximité. Ainsi le nombre de CD copiés ou gravés depuis un disque appartenant à une connaissance (famille, ami…) a baissé de 44 % en un an. Quant aux partages de fichiers depuis un disque dur, ils auraient chuté de 25 % et le téléchargement sur des sites de partage (type Mega) a diminué de 28 %.

Le peer-to-peer a connu son apogée en 2005 d’après le cabinet d’analyse : 20 % des internautes téléchargeait de la musique par ce biais. En 2012, ils ne sont plus que 11 %. Pour le vice-président senior de l’analyse pour l’industrie au sein du NPD Group, Russ Crupnick, trois facteurs pourraient expliquer ce changement de comportement : le développement de l’offre légale, l’arrêt de quelques logiciels de partage dont LimeWire, les problèmes de sécurité liés au P2P (téléchargement de virus…).

Ces chiffres doivent néanmoins être pris avec les précautions de rigueur : il s’agit de déclarations qui ne représentent pas forcément la réalité.

 

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Cécile Bolesse