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Dix netbooks testés à fond pour vous

En matière de netbooks, continuité et compétitivité sont les maîtres-mots de cette rentrée 2010. Le 01Lab a testé dix miniportables à écran de 10 pouces, vendus à partir de 199 euros.

Les netbooks, ces mini-PC ultraportables que l’on emporte partout avec soi, ont toujours le vent en poupe. Il s’en est vendu plus de 36 millions dans le monde en 2009, et on devrait atteindre les 60 millions d’unités cette année ! Ils représentent plus de 20 % des ventes d’ordinateurs portables en Europe, et 25 % en France.

On peut s’étonner de ce succès, qui non seulement perdure, mais se confirme de mois en mois. Car après tout, qu’est-il vraiment possible de faire avec un ordinateur dont l’écran est si petit et le processeur si poussif ? On peut regarder une vidéo, mais uniquement sous la forme d’un fichier DivX (pas de lecteur de DVD), la haute-définition étant exclue. Quant aux jeux vidéo en 3D, ce n’est même pas la peine d’y penser : les performances de la puce Atom d’Intel et du processeur graphique qui les équipent sont nettement insuffisantes pour ce type d’activité.

Alors, certes, on peut surfer sur le Web en Wi-Fi, lire son courrier électronique, écrire un texte, connecter un périphérique USB, afficher des photos, écouter de la musique, jouer à des jeux basiques. Et c’est déjà bien, surtout lorsque la dépense initiale est aussi faible. Car le prix de ces produits n’a pas augmenté : les dix modèles de base à écran 10 pouces que nous avons testés cette semaine, tous équipés (sauf un) de trois ports USB 2, du Wi-Fi version n (débit théorique de 300 Mégabits/seconde), de Windows 7 Edition Starter et d’une batterie leur conférant plus de quatre heures d’autonomie, sont vendus au maximum 350 euros. Et quatre d’entre eux ne dépassent pas la barre des 300 euros.

La guerre des prix est relancée

L’un – l’eMachines 350, notre gagnant qualité / prix – réussit même à se glisser sous la barre des 200 euros. Certes, il s’agit d’une machine limitée, la seule équipée de Windows XP (au lieu de Windows 7 Starter), la seule surtout qui ne dépasse pas les 2 h 30 min d’autonomie en utilisation intensive. Mais tout de même, 199 euros pour un PC, fut-il très basique, quel exploit ! La guerre des prix est donc relancée, au grand dam de certains constructeurs. Car pour les fabricants, le marché des netbooks est à la fois une bénédiction, car il tire les ventes d’ordinateurs vers le haut malgré la crise, et une malédiction, à cause de cette surenchère de prix bas.

Produire plus pour vendre plus

Seule solution : se rattraper sur le nombre. Une stratégie payante pour les trois constructeurs que sont Asus, inventeur du netbook avec l’Eee PC en 2007, Acer, actuel numéro un, et Samsung, probablement numéro un en 2010. Le géant coréen, qui fabrique lui-même la quasi-totalité des composants de ses portables, parvient à allier qualité et prix bas, comme le prouve la première place obtenue par son nouveau modèle, le N210Plus.

Les autres fabricants ? HP, Sony, MSI, Packard Bell, Toshiba ? ne sont pas en reste, comme le prouvent les troisième et quatrième places respectives de ces ceux derniers (voir tableau récapitulatif en pages 26 et 27). Car même s’ils n’ont que peu évolué en six mois, les nouveaux netbooks remplissent encore mieux leurs obligations que leurs prédécesseurs, grâce à une meilleure autonomie et à un plus grand confort d’utilisation. Vous avez besoin d’un miniportable à bas prix pour la rentrée ? Faites donc votre choix dans les pages qui suivent.

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D. Nogueira, A. Siméon, P. Bertholet et C. Blanc