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Lutter contre les malwares

Ils sont cachés dans des e-mails, derrière des liens ou des bannières, dissimulés dans des fichiers et des programmes téléchargés le plus légalement du monde… Ces…

Ils sont cachés dans des e-mails, derrière des liens ou des bannières, dissimulés dans des fichiers et des programmes téléchargés le plus légalement du monde… Ces « ils », ce sont les malwares, un nom générique qui désigne n’importe quelle forme de code malveillant, qu’il s’agisse d’un virus, un cheval de Troie (trojan), un keylogger, un spyware, un rootkit, etc.

Désormais, bien des codes malveillants véhiculés sur Internet se fondent dans plus d’une catégorie à la fois – on ne compte plus les trojans qui espionnent les claviers et volent les mots de passe, tout en se protégeant à l’aide d’un rootkit.

Grâce à Windows Defender et à Internet Explorer 8 (et son filtre SmartScreen), les utilisateurs de Windows 7 sont bien mieux protégés face à ces menaces que ceux de Windows XP. Mais ces protections livrées en standard dans le nouveau Windows restent limitées aux malwares les plus répandus. En outre, elles ne sont pas actualisées assez fréquemment pour protéger efficacement les internautes face aux milliers de variantes de mal-wares qui naissent chaque jour.

Les antidotes bien connus

Aucun lecteur de Micro Hebdo ne peut ignorer la qualité des antivirus gratuits les plus connus. Microsoft Security Essential, l’antivirus gratuit de Microsoft, reste l’un des choix les plus pertinents. C’est un complément naturel de Windows 7 et il se montre réactif face à l’apparition des nouveaux malwares et efficace dans ses nettoyages.

Mais face à la diversité des menaces et aux risques véhiculés par les e-mails comme par le Web, il ne suffit plus. C’est également un reproche que l’on peut faire à AntiVir d’Avira. Devenu très populaire en France, ce scanner antimalware performant souffre d’une certaine frilosité de la part de son éditeur.

D’une part, la version 10, disponible depuis deux mois en anglais, ne le sera en français qu’au mois de septembre ; d’autre part, toutes les innovations de cette édition ont été réservées aux versions payantes. Celle qui est gratuite est donc insuffisante, et les écrans publicitaires sont un peu trop envahissants, malgré l’excellente technique du scan.

Notre solution

S’il faut aujourd’hui conseiller un antimalware gratuit, c’est Avast! 5. Entièrement repensé et relooké dans cette version 5, l’outil offre des protections vraiment complètes et actuelles, et ses détections sont parmi les meilleures des gratuits. Mais surtout, cet antimalware multiplie les boucliers sans gêner trop lourdement le système – il possède même un mode Jeu très discret.

Avast est le seul éditeur à avoir intégré dans son produit gratuit à la fois une protection Web, qui bloque l’accès aux sites les plus menaçants, une protection contre les codes JavaScript dangereux, et un bouclier antirootkit réputé. Il analyse aussi les e-mails et la vitesse de son scan n’a cessé de s’améliorer : il y a quelques semaines, l’éditeur a introduit une version 5.1, qui améliore considérablement les scans successifs, et se montre six fois plus véloce que la version 5.0. Ces qualités en font l’un des scans les plus rapides du marché, et il est capable de rivaliser avec les meilleurs leaders payants.

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Loïc Duval