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Zlio.com ouvre ses 300 000 boutiques en ligne aux PME

Après avoir tenté de s’imposer sur le marché de l’affiliation, la société se repositionne en devenant, par l’intermédiaire de sa filiale Hello Secure, tiers de confiance sur Internet.

Jusqu’à présent
zlio.com c’était ça : la possibilité pour les internautes de créer en quelques clics et gratuitement leur boutique en ligne. Le
principe était simple. Pour alimenter leur petit commerce, il leur suffisait d’aller piocher dans les quelque 3,5 millions de produits tout droit sortis des bases de données des partenaires de zlio.com (comme la Fnac ou Amazon). Pour chaque
vente effectuée, zlio.com et le cybercommerçant en herbe se partageaient une petite commission. C’est ce que l’on appelle sur Internet le commerce de l’affiliation.Seul problème : pour qu’un tel service soit rentable, il faut que sa surface de déploiement atteigne une masse critique. Or les quelque 300 000 boutiques en ligne Zlio créées depuis 2006 par les internautes, n’ont
semble-t-il pas suffi à faire décoller le chiffre d’affaires de la société au-delà de quelques centaines de milliers d’euros.Zlio s’apprête donc à opérer un changement de cap nécessaire. La société va proposer une solution clé en main aux petits commerçants peu au fait des us et coutumes du commerce en ligne. Pour 29,90 euros par mois, une petite
entreprise pourra référencer ses produits et fixer ses tarifs directement dans la base de produits en train d’être constituée par Zlio. Et, en terme de visibilité, accéder potentiellement au réseau des 300 000 boutiques Zlio déjà en
activité sur le Web.

Un réseau de 300 000 distributeurs potentiels

Désormais zlio.com poursuit donc trois objectifs : effectuer une percée significative en tant que distributeur en ligne, s’imposer en tant que tiers de confiance auprès des PME désireuses de vendre leur production sur Internet
et augmenter sensiblement les revenus de la société ainsi que ceux des internautes créateurs d’une boutique en ligne estampillée Zlio.Hello Secure, filiale de la start-up, assure les transactions en ligne en tant que tiers de confiance avec les solutions techniques de la banque HSBC et de Paybox Services. ‘ Nous recevons les sommes réglées par
les internautes, nous prévenons le fournisseur de la passation d’une commande et nous débloquons les fonds versés dès que l’internaute confirme avoir reçu le produit commandé ‘,
explique le cofondateur de zlio.com, Jérémie
Berrebi.Pour les entreprises concernées c’est, sur le papier tout du moins, l’assurance de toucher un public et de ne pas avoir à se soucier de la création d’un site d’e-commerce. Sans parler des investissements marketing qui vont avec. Pour
zlio.com et ses 300 000 boutiquiers, devenir distributeur et tiers de confiance en ligne devrait présenter au moins deux avantages non négligeables : réduire à néant les traditionnels frais de logistique inhérents aux plates-formes
d’e-commerce (stockage…) et augmenter très sensiblement (avec des marges de 30 à 40 % selon les produits concernés) les revenus générés.

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Philippe Crouzillacq