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Un robot aide à résoudre une affaire criminelle vieille de 19 ans

Les preuves matérielles d’un meurtre ont été découvertes par des équipes scientifiques de la Nasa qui ont équipé un engin roulant de leurs technologies pour radars magnétiques.

En 1991, une femme disparaît sans laisser de traces après avoir été vue une dernière fois dans la voiture de son petit ami. Celui-ci est rapidement soupçonné par la police de Santa Clara (Californie). Faute de preuves, le suspect doit être relâché.

Des années plus tard, à la suite de plusieurs témoignages d’informateurs, la police apprend que la voiture aurait été démontée et enterrée. Elle pourrait se trouver dans une zone abandonnée d’Alviso. Mais par manque de précisions, la zone à couvrir est trop vaste, et l’excavation entière du terrain se révèle trop onéreuse. Autre problème : les détecteurs de métal classiques montrent leurs limites, en raison du grand nombre de débris métalliques enterrés dans le sol.

Une carte magnétique du terrain

Le procureur du comté de Santa Clara demande alors l’aide de l’United States Geological Survey (USGS), qui fait de même avec la Nasa. Un de ses départements propose d’embarquer ses dernières technologies pour radars magnétiques et à pénétration de sol (des algorithmes d’analyse en temps réel notamment) sur un petit robot à roulettes autonome, le Senseta Max 5.0A, développé par une spin-off de l’université Carnegie Mellon, installée dans la Silicon Valley.

La machine analyse alors chaque parcelle de terrain parcourue à la recherche d’une carcasse de voiture dans toute la zone concernée. Une carte magnétique du terrain est ainsi dressée. Après avoir analysé les données, les scientifiques ont été en mesure d’indiquer plusieurs zones restreintes pouvant abriter des morceaux de carcasse de voiture. Les policiers y ont retrouvé des parties du véhicule du suspect. Placé devant les faits, celui-ci a alors avoué. Il a été condamné à une peine de 6 ans de prison.

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La rédaction