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Motorola Defy et Sony Ericsson Xperia X10 HD

7e – Motorola Defy : il a la peau dureComme le Milestone 2, le Defy embarque la surcouche MotoBlur assez réussie de Motorola, mais du coup, il…

7e – Motorola Defy : il a la peau dure

Comme le Milestone 2, le Defy embarque la surcouche MotoBlur assez réussie de Motorola, mais du coup, il pèche également par la qualité de ses photos et de ses vidéos, limitées à la résolution de 640 points par 480. C’est à peu près tout ce qu’ils ont en commun. Le Defy est un élégant petit smartphone avec un écran de 3,7 pouces (9,6 cm). Malgré ses lignes douces, ce mobile peut se targuer d’être un dur, résistant aux chutes et à l’eau.

Actuellement commercialisé avec Android 2.1 (la mise à jour vers 2.2 se fait un peu attendre), le Defy délivre une autonomie correcte en navigation Web face au Milestone 2, intègre une capacité interne de 1,2 Go ainsi qu’un processeur à 800 MHz, épaulé par 512 Mo de mémoire vive. Il offre donc des caractéristiques haut de gamme pour un prix plutôt modéré. Incontournable pour ceux qui redoutent les maladresses et recherchent un appareil discret et très subventionné : le Defy se négocie chez certains opérateurs à partir de 1 euro, sous réserve de souscrire un abonnement.

8e – Sony Ericsson Xperia X10 HD : toujours à la traîne

La mise à jour vers Eclair (Android 2.1) du Xperia X10 a redonné un second souffle au modèle vedette de Sony Ericsson. Elle permet, par exemple, de profiter plus confortablement (en réactivité et en fluidité) de la superbe interface du fabricant, de Timescape pour les contacts et de Mediascape pour le multimédia. L’autonomie, faible à l’origine avec Android 1.6, s’en trouve augmentée, et l’appareil peut désormais filmer en haute définition avec une qualité acceptable. Côté photos, le capteur 8 mégapixels livre toujours d’aussi bons résultats surtout quand les conditions de luminosité sont bonnes. Dommage, en revanche, que le flash, une simple torche, ne se montre pas plus efficace.

Malgré ces points positifs, le Sony Ericsson n’est pas, a priori, destiné à passer sous Android 2.2 et souffre toujours des mêmes défauts comme l’absence de gestion du multipoint (pour zoomer d’un pincement de doigt, par exemple), l’absence de support du format Flash ou des formats DivX et XviD en lecture vidéo. Des lacunes qui font de lui un mobile un peu dépassé. Rappelons toutefois que c’est l’un des rares smartphones haut de gamme à se négocier chez certains opérateurs à 1 euro.

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Stéphanie Molinier et Frédéric Boutier