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Les radars de feu rouge envoient leurs premiers flashs

Vendredi 3 juillet, à Lyon, le premier radar de franchissement de feu rouge est entré officiellement en service. Deux autres suivront dans la semaine.

Le premier détecteur automatique de franchissement d’un feu rouge a été mis en service à Lyon ce vendredi 3 juillet. Les ministères de l’Ecologie, des Transports et la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Michèle Merli, en ont fait l’annonce officielle. Installé au carrefour de la rue Marc-Bloch et de l’avenue Jean-Jaurès dans le 7e arrondissement de Lyon, ce radar flashait les automobilistes « à blanc » depuis plusieurs semaines. Il est désormais totalement opérationnel.

Deux points de contrôle de part et d'autre du feu
Deux points de contrôle de part et d’autre du feu

La détection s’effectue en deux temps, grâce à des capteurs situés sous la chaussée de part et d’autre de la ligne de franchissement. Une première photo est prise lorsqu’un véhicule s’engage dans la zone en amont du feu rouge, puis une seconde s’il dépasse la ligne de niveau. Comme pour les radars de vitesse, les données sont directement transmises au Centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir).

135 euros d’amende et un retrait de 4 points

Les contrevenants encourent 135 euros d’amende et un retrait de 4 points sur le permis de conduire. Ils ont la possibilité de contester l’infraction en renvoyant un formulaire. Par exemple s’ils ont franchi le feu rouge pour laisser passer un véhicule prioritaire, en espérant que les photos puissent en témoigner.

Demain mardi 7 juillet, un radar du même type sera mis en service au Vésinet (Yvelines) puis un troisième à Bordeaux, le 10 juillet. Ce sera le début d’une longue série puisque le Gouvernement espère activer 150 radars de feu rouge en France d’ici à la fin de l’année.

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Julie de Meslon