Passer au contenu

Hyperloop : un nouveau record de vitesse à 463 km/h pour le futur train supersonique

L’équipe de l’Université de Munich a remporté la quatrième compétition étudiante organisée par Elon Musk. Le concours sera encore plus difficile l’année prochaine.

Toujours plus vite. La quatrième manche du concours étudiant visant à concrétiser le projet de train supersonique Hyperloop a été à nouveau l’occasion de battre un record de vitesse ce week-end. Cette fois, l’équipe de l’Université technique de Munich, TUM Hyperloop, a atteint les 463 km/h avec son prototype de capsule. Elle affrontait en finale Delft Hyperloop, EPFL Hyperloop et Swissloop. L’épreuve consistait à faire circuler les pods dans le tube/piste d’essai de The Boring Company et à parvenir à destination sans dégât majeur. Pas si simple, puisque 17 équipes n’ont pas été jugées aptes à le faire par le jury de Space X qui organisait l’événement.

Une nouvelle piste d’essai l’année prochaine

C’est la troisième victoire consécutive de l’équipe de Munich, après avoir atteint les 324 km/h en 2017 et les 457 km/h en 2018. Il faut dire que ces étudiants allemands fonctionnent comme une start-up et bénéficient de gros moyens. Ils sont notamment soutenus par un énorme sponsor, Airbus, ce qui laisse peu de chances à des équipes plus modestes de pouvoir faire la différence.

Elon Musk a profité de ce concours pour prévenir qu’il allait complexifier la compétition l’année prochaine. Un nouveau tunnel d’essai courbe et d’une dizaine de kilomètres sera construit. Pas de quoi décourager les étudiants qui rêvent tous d’être embauchés par l’homme d’affaires, d’après TechCrunch.

Cet événement reste aussi un moyen d’innover à peu de frais pour Elon Musk. Il n’aura ensuite plus qu’à récupérer les technologies les plus performantes pour The Boring Company, son objectif restant de faire circuler des wagons transportant des voitures dans les tunnels que sa société projette de construire.

Source : TechCrunch

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie CHARNAY