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Honor abandonne les Kirin de Huawei pour les Snapdragon de Qualcomm

Après avoir été vendue par Huawei, l’ex-filiale du géant chinois – qui a récupéré sa licence Google Mobile Services – lance ses premiers terminaux 100% indépendants. Côté SoC, c’est le géant américain Qualcomm qui motorise.

Si le Snapdragon 778G, annoncé hier, n’est pas le plus emblématique des SoC lancés par Qualcomm, il est pour Honor celui du renouveau. Après que Huawei, devenu persona non grata pour les autorités américaines, avait perdu l’accès à de nombreuses technologies, dont les services de Google, Honor était, comme sa maison mère, en perte de vitesse.

Revendue à Digital China pour éviter de disparaître – et permettre à Huawei de récupérer un peu de liquidités – Honor est désormais une entreprise dont l’origine des capitaux est connue. Elle redevient donc respectable aux yeux de Washington.

Le premier résultat de ce renouveau est le Honor 50, qui sera un des premiers terminaux à intégrer la nouvelle puce de Qualcomm, le Snapdragon 778G. Ce futur terminal à écran AMOLED 120 Hz de 6,79 pouces marque une rupture avec l’héritage d’Honor, dont la plupart des terminaux fonctionnait avec les puces Kirin de HiSilicon, la division semi-conducteurs de Huawei.

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Tandis que son ancienne maison-mère se bat pour trouver un moyen de retrouver un accès aux fabs de dernière génération – celles de TSMC et Samsung lui sont interdites – son ancienne filiale, elle, déploie à nouveau ses ailes.

La question est de savoir si, après que Xiaomi a réussi, non seulement sa percée du marché global, mais aussi sa montée en gamme, l’Honor « nouveau » arrivera à se (re)faire une place, sans la puissance de frappe Huawei en soutien…

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