Passer au contenu

Flight Simulator : tous nos conseils  pour en profiter dès sa sortie

La référence des jeux de simulation d’avion est enfin de retour. Flight Simulator promet de nous en mettre plein les yeux. Pour en profiter au mieux, un bon PC, une solide connexion à la Toile et quelques accessoires supplémentaires seront un minimum.

Mise à jour du 18 août 2020

La nouvelle génération de Flight Simulator est en vente depuis ce 18 août au prix de 69,99 euros ou incluse dans le Xbox game Pass pour PC. Incluant des avions avec des modèles de vol uniques et des aéroports internationaux supplémentaires, l’édition Deluxe est proposée au prix de 89,99 euros et l’édition Premium Deluxe au prix de 119,99 euros.

Article d’origine publié le 9 août 2020

Les pilotes en herbe n’attendent que ça depuis son annonce. Le lancement de Flight Simulator (2020) approche et il a reçu autorisation de se poser d’abord sur nos PC. Génial ! Sans doute avez-vous vu les vidéos de démonstration qui se multiplient sur la Toile depuis que certains de nos confrères de la presse spécialisée jeu vidéo ont pu mettre la main sur ce titre quelques heures. C’est à vous couper le souffle. Même les moins férus d’aviation et de simulation de vol s’accordent à dire qu’il y a de quoi en rester… baba.

Le jeu est très beau, le réalisme des postes de pilotage et du comportement des appareils est à la pointe. Sans parler de la modélisation des avions. Mais ce ne sont là que quelques-uns de ses points forts.

Toute la topographie, la cartographique, le trafic routier et les conditions météos sont élaborés en temps réel ou extrapolés, à défaut, à l’aide de cartes stockées dans les serveurs ainsi qu’en puisant dans les informations et services Azure de Microsoft, dont le maillage recouvre le globe.

Outre votre PC un peu vieillissant, votre connexion Internet risque de vous gâcher votre expérience de jeu. Nonobstant les 47 Go (minimum) de données qu’il va falloir télécharger pour ensuite installer le jeu (150 Go), l’expérience Flight Sim sera extrêmement tributaire de votre débit.

Un PC gamer oui, une bonne connexion Internet surtout

Nous le disions, bon nombre d’informations sont calculées et/ou générées en temps réel depuis les serveurs Azure de Microsoft. Aussi faut-il qu’il y ait assez de bande passante pour les faire transiter entre les infrastructures réseau et votre PC au fur et à mesure de vos actions et de votre plan de vol.

À lire aussi : Test de la Freebox Pop : compacte, abordable et prometteuse, que vaut la nouvelle box de Free ?

Comme vous le verrez ci-dessous, les débits recommandés par le studio français Asobo et MS sont assez importants, alors que les configurations matérielles sont presque raisonnables.

Dans l’idéal et au pire, il faut que votre débit Internet soit au moins égal à 625 Ko/s. En ville, c’est tout à fait atteignable mais à la campagne, c’est moins évident.
Pour profiter pleinement du jeu, Asobo et MS recommandent 50 Mbps seconde soit… 6,25 Mo/s fixes de débit descendant. Une vitesse que l’on obtient aisément avec de la fibre FttH et FttB et de très bonnes lignes ADSL2+.

Si votre ligne est un peu faiblarde ou que vous êtes vraiment en bout de câble, en province, ça risque de coincer. Votre salut viendra peut-être de la 4G. Si vous avez la chance d’être bien couvert par le réseau mobile à défaut d’avoir une bonne connexion terrestre, passez par un modem 4G fourni par votre opérateur Internet. Et croisez les doigts pour que le déploiement des infrastructures réseau s’accélère près de chez vous.

À lire aussi – Box Internet : quelle offre fibre ou 4G choisir ? Tous nos conseils

Enfin, optez – dans la mesure du possible – pour la connexion filaire à la maison. Les vieux joueurs que nous sommes sont formels : rien ne vaut un bon câble Ethernet de catégorie 5, 6 ou 7 entre la box/routeur et le PC.

Le bon PC pour bien voler

Si l’on se fie aux informations fournies par Asobo, beaucoup de machines doivent pouvoir faire tourner Flight Sim. Toutefois, comme tous les opus de la licence, ce FS semble miser – avant tout – sur une grosse puissance de calcul pure et dure du CPU.

Voici notre lecture du tableau des recommandations :

  • Min Spec = jeu sur un écran Full HD, avec les détails sur Bas/Moyen
  • Recommanded Spec = jeu sur un écran Full HD avec les détails sur Moyen/Haut OU jeu sur un écran 1440p avec les détails sur Moyen maximum.
  • Ideal Spec = jeu sur écran Full HD ou 1440p avec les détails sur Haut ou Très Haut OU sur un écran en 4K avec les détails sur Moyen au mieux.

Vous jouez sur un PC de bureau :

Vous vous êtes offerts un PC de bureau de jeu qui coûtait entre 1500 et 2500 euros, il y a moins de trois ans ? Vous êtes tranquilles. Et si vous l’avez amélioré entre temps, c’est encore mieux. Il a plus de trois ans et/ou n’a pas au moins 80% des composants préconisés ou équivalents par la plus petite configuration ? Quelques turbulences graphiques ne sont pas à exclure pendant vos voyages.
D’expérience, les Flight Simulator ont toujours été des jeux exigeants et gourmands en ressources donc si votre PC date vraiment beaucoup, n’espérez pas voler « l’air décontracté ».

Si vous avez récemment investi dans un PC qui se trouve dans la même fourchette tarifaire que ci-dessus, c’est tout bon aussi.

À lire aussi : Test du Dell Alienware Aurora Ryzen Edition

Dans les deux cas, vous aurez au moins un CPU avec quatre à six coeurs hyperthreadé ou non (Intel ou AMD peu importe), une carte graphique GTX Serie 1070/1080, une Radeon RX 5700 XT, ou une RTX 2060 Super minimum, entre 16 et 32 Go de mémoire et un SSD de 256 ou 512 Go. Les seuls ajouts que vous devrez faire pour voler plus détendus seraient :

  • Un SSD en plus
  • De passer à 16 Go, vous serez tranquille pour un moment.
     

Les 32 Go recommandés par Asobo et MS sont raccords avec les caractéristiques du processeur Intel recommandé (quad channel), bien moins avec le processeur AMD (double channel) de notre point de vue. Une telle quantité de mémoire vive ne sert pas pour jouer en Full HD ou 1440p, elle peut toutefois davantage se justifier si vous vous amusez en 4K.

Vous jouez sur un PC portable :

Avec un Core i5 costaud (un modèle H) d’avant-dernière génération (8xxxH) cela devrait passer. S’il est d’une famille antérieure, nous avons quelques réserves, surtout s’il s’agit d’un Core i3 ou d’un i5. Les i7 en ont généralement encore assez dans le circuit, même s’ils ne datent pas d’hier.

Vous avez acheté l’un des PC récemment sortis avec un Ryzen 7 ou 9 4xxxH ou l’un des derniers Core i5/i7 ou i9, vous êtes à l’abri du besoin.

Du côté de la mémoire, là, c’est 16 Go obligatoire. Là encore, passer à 32 Go est un luxe plus qu’une impérieuse nécessité mais cela peut avoir une certaine utilité si votre carte graphique est un peu juste.

À lire aussi : Le Top 5 des meilleurs PC portables du moment

Pour la partie 3D, là, ça va se compliquer. Si vous avez une GTX ou une RTX Max-Q, vous risquez d’être un peu court sauf s’il s’agit d’une GeForce GTX 1070/1080 ou d’une 2070/2080 (Super ou non). Le mieux est d’avoir une RTX classique ou Super sous le clavier.
 

Constituer ou compléter votre cabine de pilotage

Si vous avez envie de découvrir l’univers de la simulation avec Flight Simulator 2020, voici les quelques périphériques indispensables que vous allez pouvoir vous acheter pour en profiter au mieux. Car, si piloter un avion à la manette ou avec le clavier/souris est tout à fait possible… ce n’est pas franchement immersif. Ni très pratique. Croyez-nous. Faire un check-in à la souris quand vous êtes à bord d’un 777, c’est fastidieux.

Avec un joystick un peu élaboré, épaulé par un panneau de commandes avec manettes des gaz, c’est déjà bien plus pratique. Et si, en plus, vous avez les pieds posés sur un palonnier au plancher, c’est que vous êtes déjà assez chevronné pour ne pas vous emmêler les pinceaux. Rien qu’avec les deux premiers accessoires, vous serez à même de vous prendre pour Tom Cruise dans Top Gun. Ou Denzel Washington dans Flight.

Pour parfaire votre parure de pilote, vous pourrez aussi craquer pour un écran à dalle courbe, reprenant la forme de la verrière du cockpit. Et un casque audio avec micro pour communiquer avec la tour et vos amis lorsque vous ferez des virées en formation ? Et un siège ? Les lunettes de soleil, on laisse ça à votre discrétion.

Voici les quelques équipements que nous avons triés sur le volet, pas trop spécialisés toutefois. Les plus mordus ne trouveront pas les derniers instruments en vogue (Opencockpits, RealSimGear, VRInsight, GoFlight etc.), désolé, c’est bien trop pointu pour les apprentis pilotes que nous sommes !

  • Joystick grand public :

Depuis l’annonce de la sortie de Flight Sim‘, il est devenu assez difficile de trouver un joystick digne de ce nom dans le commerce. Au moment où nous écrivons ces lignes, la plupart des bonnes références sont en rupture de stock partout, avec des réapprovisionnements au compte-gouttes.

Thrustmaster TCA Officer Pack Airbus Edition
Cet ensemble ne sera disponible que courant septembre 2020, le joystick est lui déjà disponible. Ce manche et cette partie quadrant sont inspirés des emblématiques avions de ligne Airbus et sont sous licence officielle. Avec ce duo, vous pourrez vous prendre pour un vrai pilote de ligne.

Prix du joystick : 70 euros environ
Prix du quadrant : 100 euros environ
Prix de l’ensemble : 160 euros environ

Thrustmaster HOTAS WARTHOG
Pour ceux qui veulent avoir plein de boutons sous les doigts et un manche de qualité militaire, c’est cet ensemble qu’il vous faut. Attention, il coûte son prix mais il fait l’unanimité parmi les spécialistes de la simulation. Et si le manche de base ne vous convient pas, plusieurs sont proposés sous forme d’accessoires puisqu’il est possible de les dévisser de la base.

Prix du joystick seul : 270 euros environ
Prix du bloc avec double manette de gaz : 270 euros environ
Prix de l’ensemble : à partir de 470 euros environ

Logitech (et les anciens produits Saitek passés sous bannière Logitech) est aussi de la partie avec quelques références dont les X52, le X56 ou encore le Flight Yoke System. Mais force est de constater que le marché du manche est bien petit à l’heure actuelle.

  • Les écrans courbes

Ce ne sont pas les écrans que nous recommanderions pour les jeux vidéo en général. Ou même la bureautique. C’est avant tout une question de goût et d’habitude car, certains de nos confrères ne jurent plus que par eux.

Mais pour la simulation, le fait de pouvoir retrouver la courbure de la verrière de la cabine de pilotage participe à l’immersion, c’est indéniable. Surtout si vous n’avez pas la place et/ou les moyens de vous constituer une installation à plusieurs écrans à la maison.

À lire aussi : De 27 à 65 pouces, six écrans pour compléter votre arsenal de gamer

En Full HD, privilégiez du 24 ou du 27 pouces, nous vous recommandons l’Asus VG27VQ (300 euros) dont la courbure de la dalle 27” est de 1500R et qui intègre tout un panel de technos d’affichage très appréciables pour la simulation et les autres jeux.
Toujours en 27 pouces, l’Aorus CV27F est aussi une bonne référence (350 euros), avec la même courbure de dalle que l’Asus et une calibration des couleurs vantée à la pointe.

En 1440p, optez pour du 27 pouces, c’est pile la bonne diagonale, sinon rabattez-vous sur un bon 32 pouces. Nous ne saurions que trop vous recommander d’opter pour un modèle dont le pied est réglable en hauteur, et équipé d’une dalle qui s’incline correctement, de haut en bas.

Vous pouvez miser sur le Samsung Odyssey C27G75TQSU (650 euros), une petite bombe à dalle QLED, toute courbée (1000R) et bardée de technologies. Plus abordable, le AOC CQ27G2U/BK (320 euros) propose un très bon rapport qualité-prix et a su se faire un petit nom dans le monde du gaming traditionnel. Il devrait donc tout à fait convenir à la simu’.

Les dalles courbes affichant plus que du 1440p ne sont pas légion et optent pour des définitions assez exotiques car elles sont généralement au format 21 ou 32:9. Et leur diagonale varie de 32 à 49 pouces. Il faut donc avoir pas mal de place sur le bureau.

L’Acer Predator Z35P (800 euros) tire son épingle du jeu ici, tout comme le MSI Optix MPG341CQR (900 euros). Vous pouvez également patienter et attendre que le monstre de Samsung, l’Odyssey G9 (C49G95TSSU) 49 pouces (1500 euros) perde quelques euros sur l’étiquette pour mettre la main sur lui. Car, sur le papier, il a vraiment tout pour plaire et affichera votre cockpit en 5120 par 1440 pixels, en 1000R, pour peu que vous ayez une très bonne carte graphique dans votre PC.

À lire aussi – Momentum 558M : l’écran gaming géant de Philips qui va vous en mettre plein les yeux et les oreilles

  • Les sièges :

Ici, le choix ne manque pas. Surtout depuis que la déferlante des sièges gaming s’est abattue sur le marché, multipliant les marques, les formes et les couleurs.
Au plus simple, vous misez sur des fauteuils de gaming de marques réputées et sérieuses comme Secret Labs, REKT, DXR parmi les plus connus (comptez entre 180 et plus de 1000 euros).

Vous pouvez aller chez un marchand de pièces détachées d’automobile d’occasion pour mettre la main sur un fauteuil de voiture – c’est ce que beaucoup d’amateurs de course auto font – et vous l’adaptez ensuite au bureau en le surélevant par exemple. Il y a beaucoup de tutoriels sur la Toile pour vous aider.

PlaySeat Air Force One
PlaySeat – PlaySeat Air Force One

Ou alors, vous craquez pour un produit d’une marque dédiée à ce type d’installation comme PlaySeat qui comprend généralement un siège et divers supports vissés à l’armature.

Le mieux est encore de vous adresser aux communautés de passionnés de simulation que l’on trouve un peu partout sur la Toile, ils sauront vous orienter et vous guider dans vos choix si d’aventure ils étaient très spécifiques et pointus.

  • Le casque audio :

Dans l’absolu, n’importe quel casque gaming pourra faire l’affaire. Simple, non ? Si les LED et les designs assez guerriers ne sont pas votre truc, alors tournez-vous vers des produits Sennheiser/EPOS, Beyer Dynamics ou encore la gamme Pro X de Logitech. Généralement, la plupart des modèles de ces gammes/marques ressemblent à des… casques traditionnels, sans fioriture, avec un mode stéréo d’abord et de la simulation de spatialisation 5.1, DTS et consorts, ensuite.
Il ne serait aussi pas étonnant que des équipementiers comme Corsair, Razer ou Poly/Nacon (ex-Plantronic) dégainent des produits aux couleurs du simulateur de vol fin août, ou dans les semaine qui viennent. Restez à l’affût !

Mesdames et Messieurs, c’est le Commandant de bord…

Voilà, nous arrivons au terme de ce guide – sommaire – qui, nous l’espérons, vous aura aidé à identifier si votre connexion Internet et votre PC sont prêts pour accueillir Flight Simulator. Et si c’est le cas, saura vous aider à sublimer votre expérience de jeu grâce à nos propositions d’accessoires. Comme c’est la coutume, il ne nous reste plus qu’à vous dire : « Flight safe » (bon vol).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Aymeric SIMÉON