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Le dernier Core i9 d’Intel est le processeur gaming le plus rapide du monde

Les processeurs de dixième génération d’Intel pour PC de bureau sont enfin arrivés. Les Comet Lake-S vont envahir les machines de gaming, dont le très puissant Core i9-10900K et ses dix coeurs proposés à moins de 500 euros qui fait office de figure de proue.

Intel vient enfin se confronter aux derniers Ryzen d’AMD avec une toute nouvelle fournée de processeurs Core pour PC de bureau. Ce sont des puces de dixième génération, dont le nom de code est Comet Lake-S, et qui, selon les références, proposent jusqu’à 10 coeurs physiques, hyperthreadés, capables de monter jusqu’à 5,3 GHz en mode Turbo.

De quoi ravir les joueurs car les jeux sont toujours dépendants de la fréquence du CPU même s’ils sont de plus en plus compatibles avec le multithreading. D’ailleurs, ce nombre important de gigahertz conjugué à la multiplication des canaux de traitement fera aussi la joie des créateurs de contenu multimédia.

D’après, les chiffres communiqués par Intel, une machine équipée du plus puissant des nouveaux arrivants – le Core i9-10900K et ses 10 coeurs – pourrait être jusqu’à 81% plus puissante qu’une même configuration âgée de trois ans.
En outre, par rapport à l’ancien Core i9 haut de gamme (Core i9-9900K avec 8 coeurs/16 threads), le nouveau modèle offrirait jusqu’à 33% de performances supplémentaires dans les jeux ou applications.

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Plus de 30 processeurs au catalogue 2020

En tout, Intel lance 32 nouvelles puces pour PC de bureau. Pour en profiter, il faudra toutefois (ré)investir dans une nouvelle carte mère. Intel fait évoluer le socket (LGA1200 contre 1151), l’emplacement du processeur sur la carte mère, ainsi que le jeu de composants compatibles (Intel Series 400 obligatoire, comme le Z490). Vous pourrez toutefois conserver vos barrettes mémoires DDR4 !

Avec autant de références, il y en a pour tous les goûts. Et, surtout, tous les budgets. Le Celeron G5900 est annoncé à partir de 42 dollars (soit 39 euros environ) alors que le fer de lance, le Core i9-10900K, monte à 488 dollars maximum (450 euros environ).

Précisons enfin que du Core i3 ou Core i9, toutes les puces sont équipées de l’hyperthreading, ce qui n’était pas le cas de la génération précédente. Et, selon les références, une partie graphique intégrée (UHD Graphics 630) peut être au menu.

Dernier élément technique important, l’enveloppe thermique. Elle est comprise entre 35 et 125 watts, soit environ la même fourchette de consommation que les processeurs de neuvième génération.

Le 14 nm poussé dans ses dernières limites ?

Parmi les innovations technologiques mises en avant par Intel pour la création de ces puces, toujours gravées en 14 nm (contre 7 nm pour les Ryzen d’AMD), il y a le Thin Die STIM (Solder Thermal Interface Material). Pour faire simple, d’une part, le circuit imprimé des puces est plus fin et, d’autre part, sa carapace en métal qui sert à la fois de protection, d’isolant et de premier dissipateur de chaleur (avant le ventirad) est plus épaisse. Donc, les performances thermiques sont meilleures et il est possible de faire grimper les fréquences nominales des coeurs.

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Les nouveaux Core i7 et i9 sont également compatibles avec le Turbo Boost 3.0 longtemps réservé aux processeurs Extrême d’Intel. Pour rappel, c’est un mode Turbo qui identifie un ou deux coeurs capables de monter très haut en fréquence quand les circonstances l’exigent. Et comme selon les puces, ce ne sont pas toujours les mêmes unités qui sont concernées, le Turbo Boost 3.0 est capable de les identifier à la volée.

A contrario, sur les processeurs Core i3 et i5, c’est la version Turbo Boost 2.0 qui demeure en charge de faire varier la vitesse de coeurs prédéterminés.

Augmentation de performances toujours avec des modes d’overclocking plus intelligents et efficaces à mettre en oeuvre simplement grâce à un outil logiciel fourni par Intel (Intel Extreme Tuning Utility), complètement repensé pour l’occasion.
Les processeurs « Comet Lake-S » les plus haut de gamme (10700F et plus) prennent maintenant en charge la mémoire DDR4 à 2933 MHz nativement (des barrettes de fréquence plus élevée pourront être utilisées toutefois), les autres maintiennent leur compatibilité native avec les modules à 2666 MHz.

Dell avait éventé l’arrivée de ces nouvelles puces il y a plusieurs semaines déjà, mais nous n’en connaissions pas les fiches techniques précises. C’est maintenant chose faite et le rapport performance-prix annoncé est très alléchant. Il nous tarde de voir les plus prestigieux des Core i7 et i9 dans le feu de l’action face aux derniers Ryzen 5, 7 et 9 d’AMD. Qui saura ravir le « coeur » des joueurs au nez et à la barbe de son adversaire cette année ?

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