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Bientôt des licences 4G pour la France d’outre-mer

Des procédures d’attribution des autorisations 4G seront lancées au premier semestre 2014 dans les dom-tom, sauf à Saint-Pierre-et-Miquelon, où les besoins en fréquence n’excèdent pas les ressources disponibles.

Bientôt, la France d’outre-mer devrait bénéficier, elle aussi, de la 4G. Le gouvernement et l’Arcep lanceront au premier semestre 2014 les procédures d’attribution des autorisations 4G pour La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. En effet, une consultation publique a montré que « les besoins des acteurs ne peuvent pas tous être satisfaits avec les fréquences disponibles » dans ces territoires.

Les travaux de préparation de ces appels à candidatures sont d’ores et déjà engagés et les services de l’État rencontreront les collectivités locales concernées le 6 mars prochain. Ces procédures devront permettre, selon l’Arcep, le « renforcement de la dynamique concurrentielle afin que les consommateurs ultramarins disposent, comme en métropole, d’offres de qualité et à prix abordables », ajoutent-ils

Pour la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon, en revanche, les besoins en fréquences « sont compatibles avec les ressources disponibles dans les différentes bandes de fréquences destinées aux réseaux mobiles ». Celles-ci pourront donc être attribuées « au fur et à mesure des demandes des acteurs, sans procédure d’appel à candidatures ».

D’après la consultation publique, les territoires d’outre-mer sont bien couverts en 2G et 3G, avec des taux pouvant aller respectivement jusqu’à 99,99 % et 96 %. Les cinq opérateurs mobiles principaux « s’accordent sur le fait que les marchés ultramarins de la téléphonie mobiles sont très dynamiques voire qu’ils sont matures et saturés » (p. 8 de la synthèse).

La consultation publique de l’Arcep concernait l’ensemble des bandes de fréquences ouvertes aux communications mobiles : 800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz, 2,6 GHz, ainsi que 700 MHz « dont l’attribution aux services mobiles est également en discussion ». Le régulateur a reçu 16 contributions au total, provenant d’opérateurs mobiles, de candidats nouveaux entrants, d’une collectivité (Saint-Martin) et d’un groupe audiovisuel (France Télévisions).

Les appels d’offres pour les fréquences 4G qui se sont déroulés fin 2011 en France métropolitaine ont rapporté à l’Etat près de 3,6 milliards d’euros.

Source : Arcep

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Gilbert Kallenborn, avec AFP