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Arrêté pour avoir mis en vente 17 000 articles contrefaits

Un habitant du Nord-Pas-de-Calais a été interpellé pour avoir commercialisé sur Leboncoin.fr des contrefaçons d’objets de luxe.

Sa petite entreprise connaît la crise. Hier, mercredi 25 novembre 2009, un habitant de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) a eu la surprise de voir les gendarmes perquisitionner son domicile. Des baskets Adidas, des ceintures Vuitton ou encore des bijoux Chanel ont été saisis. Ou plus exactement leurs contrefaçons.

Le jeune homme de 20 ans s’adonnait depuis plusieurs mois à la revente d’articles de luxe sur Leboncoin.fr. Les annonces publiées sur le site renvoyaient vers deux autres adresses Internet sur lesquelles étaient exposées quelque 17 000 produits de marques, précise-t-on à la cellule communication de la gendarmerie de la région Nord-Pas-de Calais.

Le fichier des clients transmis aux Douanes

Le pot aux roses a été mis à jour à la suite d’une plainte déposée par le fabricant américain Nike. « Depuis le mois de mai, la section cybercriminalité effectue un travail de veille sur les sites de vente entre particuliers pour remonter au vendeur grâce à son ordinateur [son adresse IP, NDLR]. Cent cinquante annonces pointant vers des sites hébergeant des photos des articles contrefaits ont été postées, explique la gendarmerie. Ce n’est qu’en procédant à la perquisition que nous avons pu juger qu’il s’agissait bien de contrefaçons. »

Outre la saisie d’objets contrefaits et de l’ordinateur de ce vendeur peu ordinaire, les gendarmes ont mis la main sur une liste de clients. Elle a été transmise aux Douanes. Jusqu’à un millier d’acheteurs pourraient encourir des poursuites judiciaires pour recel, à moins qu’ils ne réussissent à prouver leur bonne foi, précise une dépêche AFP.

L’homme, libéré après une garde à vue de moins de 24 heures, a été mis en examen pour « contrefaçon, recel et travail dissimulé ». Il a en effet tiré des subsides de son activité illégale, qu’il n’a évidemment pas déclarés aux autorités fiscales.

L’enquête, confiée à la section N-tech du Nord-Pas-de-Calais, une cellule régionale spécialisée dans la cybercriminalité, est encore en cours.

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Hélène Puel