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80 % des étudiants américains s’envoient des sextos

Même si nombre d’entre eux s’avouent embarrassés par de tels messages, la grande majorité des étudiants américains échangent des sextos révèle une étude.

Aux Etats-Unis, 87 % des adultes ont un téléphone mobile. Comme les autres utilisateurs du monde entier, ils s’en servent pour aller sur les réseaux sociaux, pour écouter de la musique, pour trouver un itinéraire, téléphoner et envoyer des textos… ou des sextos. Une étude menée par l’université de l’Indiana, dont les résultats ont été publiés en ce début septembre 2013, révèle d’ailleurs que c’est une activité particulièrement prisée par les étudiants américains.

Les chercheurs ont ainsi constaté que 80,3 % des étudiants (d’une moyenne d’âge de 21 ans) ont déjà reçu des messages à caractère sexuel et 67,4 % en ont envoyés. Pour les photos suggestives voire explicites, ces chiffres atteignent respectivement 64,2 % et 46,6 %.

Visiblement, les célibataires sont moins enclins que les étudiants en couple à partager des sextos. 42 % des personnes ayant envoyé ou reçu des sextos ont déclaré avoir une « relation sérieuse ». Le sexto sert à pimenter la vie amoureuse indiquent les chercheurs, alors que les célibataires trouvent ce mode de « communication » risqué.

Trois échanges par mois

Si 27 % des jeunes ont déclaré qu’envoyer des sextos les excitaient, 16 % ont admis être gênés d’envoyer de tels messages. L’étude note aussi que 37 % des personnes interrogées se disent embarrassés lorsqu’elles reçoivent un sexto tandis que 17 % se sentent valorisées. La moyenne est de trois échanges par mois, les jeunes hommes avouent y avoir plus recours que les femmes et s’attendent, en général, à des retours positifs. Les étudiantes interrogées sont moins sûres d’elles. Elles craignent avant tout le regard de l’autre, de la société. « Elles ont peur de passer pour des femmes légères », explique la directrice de l’étude, Allison Dir.

« Ce que nous pensons des sextos vient essentiellement de ce que nous entendons dans les médias et des anecdotes prouvant les dangers de ces messages, explique la responsable. Résultat, outre l’aspect moral, les craintes concernent essentiellement le risque de voir ces messages tomber en de mauvaises mains. »

Quand on sait que, d’après le journal britannique The Sun, 43 % des moins de 25 ans ont déjà envoyé un sexto à un mauvais destinataire, on peut effectivement réfléchir à deux fois avant de se laisser aller à un « ce soir, je te veux tout en cuir… ».

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Cécile Bolesse