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Une époque formidable

À quelques jours de la rentrée universitaire, Apple nous offre un baladeur formidable. L’iPod nano : 42 g de bonheur, jusqu’à 1000 morceaux de musique. Honnêtement,…

À quelques jours de la rentrée universitaire, Apple nous offre un baladeur formidable. L’iPod nano : 42 g de bonheur, jusqu’à 1000 morceaux de musique. Honnêtement, combien d’étudiants peuvent
‘ claquer ‘ mille euros pour acheter de la musique sur l’iTunes Music Store ? Bien peu, même si, un brin hypocrite, Apple fait mine de l’ignorer. Cet iPod, comme les autres, aura souvent pour compagnons
inavouables les réseaux peer to peer. Mais pour combien de temps encore ? Car, tout en démultipliant les moyens de lecture, les majors et l’industrie informatique (**) projettent de restreindre la liberté de
circulation des musiques et des films. Concrètement, tout échange en dehors du cercle familial est appelé à disparaître.Dans le peer to peer ainsi tari à la source, point de dernier Lucas, ni de nouveau Sinsémilia. Juste du libre, de l’underground et de l’alternatif. Quelle revanche ! Car le cercle familial, tel
que nos bons industriels le conçoivent, exclut copains, voisins, amis… bref, tous ceux qui vivent sous un toit différent.Sauvages, primitifs et libertaires, nos vieux échanges de cassettes audio dans les cours d’école risquent d’étonner les enfants de nos enfants : ‘ On avait le droit faire ça, de votre
temps ! ‘
Mais, pour quelques euros par mois, ils pourront sans doute écouter tous le stock de musique des majors, sans restriction, un mouvement amorcé aux États-Unis avec des sites tels que Napster, Rhapsody et Yahoo
Music. Une époque formidable, non ?(**) lire notre ‘ Point sur ‘ à propos de la gestion électronique des droits d’auteur.* Rédacteur en chef d’Univers Mac

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Eric Larcher*