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TV Perso : YouTube façon Free

Voilà trois ou quatre ans que Free travaillait à un mystérieux projet Armageddon. Fin mai 2007, les observateurs avaient été intrigués de le voir déposer les…

Voilà trois ou quatre ans que Free travaillait à un mystérieux projet Armageddon. Fin mai 2007, les observateurs avaient été intrigués de le voir déposer les noms de domaine tv-perso.fr et matvperso.fr. Tout s’est éclairci le 28 juin avec le lancement de TV Perso. Ce service de partage de vidéos, réservé aux abonnés de Free en zone dégroupée, ressemble ni plus ni moins à celui de Dailymotion ou de YouTube. Mais au lieu de regarder des vidéos sur leur PC, les Freenautes peuvent le faire sur leur téléviseur, via le canal 13. Mieux, TV Perso permet de diffuser de petits films en direct, chose impossible sur les sites de partage de vidéo. Cependant, tous les abonnés ne sont pas logés à la même enseigne. Seuls les possesseurs de la Freebox HD, appelée aussi V5, peuvent diffuser des vidéos. La V5 est, en effet, la seule à disposer d’une fonction d’encodage vidéo. Il suffit de brancher un caméscope sur l’une des prises d’entrée analogique (Composite ou S-Video) présentes sur la Freebox pour lancer une diffusion. Mais attention : ne vous faites pas de fausses joies, l’image, encodée pour l’heure en Mpeg2, est de qualité plutôt médiocre. Mais c’était, selon le FAI, la seule possibilité pour que tous les abonnés puissent lire les vidéos, quel que soit leur modèle de Freebox.La qualité du service devrait, en revanche, donner pleinement satisfaction lorsque la fibre optique sera déployée dans les foyers, d’après Free.Aucune copie des vidéos diffusées en direct n’est conservée, et les vidéos enregistrées en différé sont stockées sur les serveurs de Free.Pour limiter les risques de saturation de son réseau, Free limite le temps de diffusion en direct d’une à trois heures et en différé à sept heures par utilisateur. Ces restrictions devraient évoluer, de même que le modèle du service. A l’avenir, l’abonné pourra, par exemple, limiter la diffusion de ses vidéos à son cercle d’amis.Enfin, un message d’avertissement rappelle aux utilisateurs qu’ils doivent détenir les droits d’auteur des vidéos qu’ils diffusent. Mais il n’y a pas de modérateur autre que le Freenaute lui-même, qui peut signaler d’éventuels abus. Si ce contrôle semble un peu léger, Free rappelle qu’il a accès à toutes les adresses IP et coordonnées des abonnés et peut ainsi facilement identifier l’auteur dun contenu illicite (pornographique, par exemple).

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Fabrice Auclert et Valérie Quélier