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Si c’était à refaire…

En se basant sur des conflits réels, les jeux de stratégie historiques permettent de reconstituer les grandes batailles du passé, et même de réécrire l’histoire.

Les jeux de stratégie historiques reposent sur le même principe que les célèbres ?”uvres Command and Conquer ou Warcraft : il s’agit toujours pour le joueur de conquérir des territoires
en dirigeant des unités de combat en temps réel. La différence, c’est qu’au lieu de se dérouler dans des univers futuristes ou fantastiques, ils s’inspirent de conflits passés ?” à des époques variables selon les titres ?”, avec un degré
de réalisme plus ou moins poussé, ce qui permet, dans une certaine mesure, de s’amuser à ‘ refaire ‘ l’histoire.Comme dans n’importe quel jeu de stratégie, le joueur affronte soit l’ordinateur (quand il joue seul), soit d’autres joueurs (quand il joue en réseau local ou via Internet). Quel que soit le mode choisi, chaque camp dispose de
différentes ‘ unités ‘ de combat mobiles (troupes terrestres, mécanisées, aériennes, navales, etc. ) disséminées sur une carte représentant le champ de bataille (le plus souvent modélisé en 3D). Au
début d’une partie, chaque joueur voit uniquement ses troupes et son territoire ; le reste (les unités ennemies et le territoire non exploré) est masqué parce que l’on appelle un ‘ brouillard de
guerre ‘
, une sorte de voile noir qui se dissipe au fur et à mesure que les unités progressent sur le terrain. Ici, bien sûr, on ne se bat pas à la place des soldats, comme dans un jeu d’action : on se contente de les
diriger, tel un authentique stratège. La sélection, le déplacement, les ordres de combats s’effectuent à la souris ou, pour gagner de précieuses secondes, à l’aide de raccourcis clavier.La dimension stratégique de ce genre de titres s’accentue encore quand, au lieu d’effectuer une bataille isolée, on en enchaîne plusieurs au sein d’une campagne, l’issue de chaque combat influant alors sur l’évolution globale du
conflit. Certains jeux s’accompagnent également d’une dimension économique : il faut alors gérer des unités ouvrières et des ressources (mines, forêts, etc. ) pour, par exemple, construire des bâtiments dédiés à la recherche de nouvelles
technologies ou former des unités de combat. Les titres les plus évolués permettent même de diriger intégralement un pays, en gérant les relations commerciales et diplomatiques avec les autres nations, pour préparer ses futures conquêtes. La
diversité des actions à conduire pourrait effrayer le novice… Heureusement, tous les jeux de stratégie permettent de choisir parmi plusieurs niveaux de difficulté et la plupart intègrent un didacticiel permettant au joueur de découvrir les
règles de base et de s’exercer en accomplissant une première mission particulièrement facile.Notons enfin que, s’ils sont moins gourmands en ressources que des jeux d’action pure comme Doom III ou Far Cry, les jeux de stratégie exigent un PC relativement puissant (avec un processeur
d’au moins 1,5 GHz, une bonne carte graphique et 512 Mo de mémoire vive). Et pour cause : en plus des décors en 3D, ils doivent animer simultanément plusieurs centaines d’éléments ?” voire plusieurs milliers ! ?”
durant les combats.

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Philippe Fontaine