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Quel PC de bureau et pour quoi faire ?

En retrait à cause du succès de leurs cousins portables, les PC de bureau tentent de subsister. Les constructeurs rivalisent alors d’ingéniosité pour séduire un public enclin à se tourner vers la mobilité. Voici un rappel sur les familles de PC de bureau.

Les unités centrales miniatures

Pendant longtemps, le souci majeur des PC de bureau était leur encombrement et leur design. Le challenge des constructeurs était donc de faire rentrer tous les composants d’une unité centrale classique, dans un boîtier à peine plus gros qu’une boîte de sucres en morceaux.A ce petit jeu, Apple propose un modèle séduisant avec son Mac Mini, même s’il y avait eu auparavant quelques tentatives moins réussies de part et d’autre. C’est aujourd’hui au tour de Dell de se lancer dans la course, avec un nouveau modèle baptisé Studio Hybrid. Ces deux machines sont de véritables petits PC aux performances tout à fait honorables.Petites boîtes, jolies boîtesCes unités centrales sont capables de prendre en charge un grand nombre d’activités et d’applications sans rechigner à la tâche … à l’exception des jeux vidéo trop voraces en ressources graphiques, bien sûr. Et si ces unités centrales offrent l’avantage de ne prendre que très peu de place sur votre bureau, leur évolutivité est malheureusement très limitée. De plus, le rapport puissance/prix peut en faire réfléchir plus d’un, car pour un montant équivalent, les unités centrales classiques présentent des performances supérieures.

L’ordinateur tout intégré, un produit haut de gamme

L’idée est très simple : le châssis de l’écran intègre tous les composants de l’ordinateur (processeur, mémoire vive, disque dur, carte graphique, graveur…), seuls le clavier et la souris sont installés sur le bureau. Apple, Sony et Dell sont les principaux constructeurs à s’être lancés avec un succès plus ou moins mitigé dans cette voie.Deux mondes s’affrontentSony ne continuera pas l’aventure (la gamme qui est actuellement en rayon ne sera donc pas renouvelée), alors que le second, Dell, propose à la vente depuis quelques mois un véritable concurrent de l’iMac, la référence dans le domaine. Ce sont finalement deux mondes qui s’affrontent : Apple, avec le système d’exploitation Mac OS X et PC, avec Windows Vista. Votre choix s’orientera donc en fonction de vos affinités envers l’un ou l’autre des univers. Il est tout de même important de préciser que ces produits restent du domaine du haut de gamme, avec des prix dépassant les 1 300 euros pour les premières configurations. Enfin, comme pour les mini-PC, l’évolutivité est vraiment limitée et il est obligatoire de passer par un spécialiste pour ouvrir la machine, en cas de panne ou pour changer le disque dur par exemple.

Les PC pour le jeu

S’il y a une utilisation qui réclame des ressources phénoménales, c’est bien le jeu vidéo.Pour satisfaire les besoins et les attentes des hardcore gamers, les constructeurs ont conçu des machines à l’impressionnante puissance de feu. Il faut dire que c’est une belle vitrine, pour montrer leur savoir en matière d’intégration des récentes technologies : processeur quadruple c?”ur, mémoire dernière génération (DDR3), double carte graphique (technologies SLI et CrossFire), disques durs rapides (10 000 rotations/min), le tout dans un boîtier au look (et au prix !) dévastateur.Le porte-monnaie en prend un sacré coup, car il faut débourser 500 euros minimum pour la plus petite machine et plus de 3 000 euros pour un modèle digne de ce nom.

Les ordinateurs de bureau standards

Malgré une nette diminution des ventes, les bonnes vieilles unités centrales continuent de garnir les rayons des magasins. Comme vous pourrez le voir dans la rubrique qui suit, on trouve de tout dans cette catégorie, de l’unité centrale en kit à moins de 200 euros, à la machine boostée pour les joueurs à plus de 3 000 euros. Si les unités centrales se vendent souvent seules, il est quand même de plus en plus courant de les acheter accompagnées d’un écran.Avec ou sans écranLe prix de l’ensemble varie en fonction des composants choisis, mais également de la taille de la diagonale de l’écran : plus la diagonale est grande, plus le prix grimpe, c’est logique. Il est encore possible d’acquérir des ensembles comprenant un écran de 17 ou 19 pouces. Mais sachez quand même que le standard de la rentrée est fixé à 22 pouces et que, pour un confort optimal, une diagonale de 24 pouces est vraiment recommandée. Pour réussir à vous séduire, les constructeurs rivalisent d’offres promotionnelles. Il n’est pas rare de trouver des solutions complètes qui comprennent, en plus de l’unité centrale et de l’écran, une imprimante multi-fonction ou un disque dur externe.

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Benoit Henri