En mars 2007, Microsoft Research Cambridge avait réuni la crème des chercheurs pour réfléchir à l’évolution des interfaces des logiciels et machines à l’horizon 2020. Cette réflexion a accouché d’un rapport publié en avril dernier. Les chercheurs enfoncent une série de portes ouvertes, comme la démocratisation des interfaces tactiles, la reconnaissance vocale, la reconnaissance de forme ou la multiplication des objets intelligents. Mais ils prédisent aussi des changements plus profonds, comme la ‘ fin de l’éphémère ‘, toutes les informations et échanges, même les plus anodins, restant dorénavant stockés.Autre prédiction, l’avènement de ‘ l’informatique ubiquitaire ‘ : l’utilisateur n’aura plus accès à un ordinateur, ni même à plusieurs, comme c’est aujourd’hui le cas avec les appareils mobiles, mais à des milliers de machines. Cet avenir, légèrement inquiétant, leur fait conclure à la nécessité de prendre plus en compte, dans la conception des interfaces de demain, la part de l’humain et de son cadre de vie. Et pour cela, de faire davantage appel à des spécialistes dautres domaines (psychologues, économistes, philosophes…)
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