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L’heure du renouvellement des gammes a sonné

Le salon PMA qui vient de fermer ses portes a sonné l’heure du renouvellement des gammes de compacts. Pas de grosse surprise, à l’exception du Samsung L85 et la confirmation de la pérennité des bridges.

Vous n’aimez pas les câbles ? Le Coolpix P1, qui avait été précurseur en matière de connexion Wi-Fi, cède la place au modèle Coolpix P3 équipé d’un capteur de 8 mégapixels, d’un zoom 36 x 126 mm (3,5x), de la connexion sans fil Wi-Fi et d’un écran de 6,3 cm de diagonale. Il est secondé par le P4, identique mais sans la connexion Wi-Fi. Tous deux (et c’est une première chez Nikon) sont dotés du dispositif de stabilisation déjà utilisé sur les objectifs de la marque. Connexion sans fil Wi-Fi au menu également de la gamme S (qui regroupe les Nikon au design extra-plat) avec le S6 muni d’un capteur de 6 mégapixels, d’un zoom 3x (35-105 mm), d’un écran de 7,6 cm de diagonale et donc de la connexion Wi-Fi. Ce S6 est flanqué d’une version moins ambitieuse, le S5, qui reprend les mêmes caractéristiques mais sans la connexion Wi-Fi et avec un écran plus classique de 6,35 cm. Tous deux disposent d’une nouvelle fonction baptisée Pictmotion et qui permet de réaliser dans l’appareil (sans ordinateur donc) des diaporamas sonorisés de façon automatique.En entrée de gamme, la série L, avec les Coolpix L2 L3 et L4, dispose respectivement de capteurs de 6,5 et 4 mégapixels, d’un zoom 3x (38-116 mm) et d’un écran de 5 cm de diagonale.Le logiciel Nikon Capture subit une cure de jouvence et change légèrement de nom : il s’appelle désormais Capture Nx et remplace Capture 4. Capture est un logiciel de retouche tout particulièrement destiné au traitement des fichiers Raw Nikon. La nouvelle version reprend les grandes lignes de Capture 4 avec une interface légèrement rajeunie, et surtout elle lui ajoute des fonctions héritées de l’éditeur de logiciel Nik (qui commercialise des extensions Photoshop). Parmi ces fonctions, Capture Nx offre la possibilité d’effectuer des modifications assez poussées sur une partie bien définie de l’image. La sélection se fait sur des critères de couleur. Il permet par exemple de remplacer un ciel, même si le premier plan comprend des branchages (et donc une infinité de petites taches bleues noyées dans les feuillages). Capture Nx sera vendu 199 euros et on ne peut s’empêcher de penser qu’il devrait être fourni avec les reflex Nikon.

Fuji passe la barre des 3 200 ISO

En dépit d’une allure très passe-partout, le Fuji FinePix F30 fera date. C’est le premier compact à atteindre la barre des 3 200 ISO. Fuji dispose d’une technologie de contrôle du bruit dont nous avons déjà eu à chanter les louanges (et le petit F11, qui est actuellement en train de se faire torturer dans notre laboratoire et dont vous pourrez lire les résultats le mois prochain, ne fait que les renforcer). La firme pousse le bouchon un cran plus loin en lançant un compact capable d’atteindre 3 200 ISO. Nous n’avons pas pu essayer cet appareil (il ne perd rien pour attendre), mais vu ce que donnent les autres FinePix à de hautes sensibilités, il y a fort à parier qu’il fournit, même à cette sensibilité, des images a minima exploitables.Ce type d’annonce, d’ailleurs, ne peut que faire regretter que la remarquable électronique Fuji ne soit pas plus disponible dans un boîtier reflex moderne.Le Fuji S3 a des résultats bluffants, notamment en matière de dynamique et de bruit, mais son boîtier est dépassé : une électronique pareille mériterait un écrin plus sexy.Deux autres petits FinePix accompagnent ce F30 : les A600 et F650 aux caractéristiques plus conventionnelles.

Kodak et Sony : renouvellement sans éclat

Le constructeur américain lance une nouvelle déclinaison de sa gamme de bridges série Z qui se caractérise par un zoom 15x de la marque Schneider. Le z612 présente la particularité de disposer d’un stabilisateur, ce qui est une bien bonne chose lorsque l’on sait que son objectif atteint 420 mm (en équivalent 24 x 36). Il renforce sa gamme de petits compacts design série V avec le v603 qui reprend en 6 mégapixels les caractéristiques de ses prédécesseurs, notamment des performances vidéo de premier plan. De son côté, Sony renouvelle ses gammes W (appareils extra-plats) et H (bridges stabilisés). Les W70 et W100 diffèrent par la définition de leur capteur (respectivement 7,2 et 8,1 mégapixels, soit une différence tout à fait infime en pratique) et par leur capacité à atteindre des sensibilités respectables (1 000 ISO pour le W70, 1 250 pour le W100.Le bridge H1, présenté l’année dernière à la même époque, est remplacé par deux modèles : les H2 et H5 qui eux aussi diffèrent principalement par la définition de leur capteur (6 mégapixels pour le H2, 7,2 pour le H5 et, là encore, la même remarque s’applique : la différence, en pratique, est insignifiante). Tous deux disposent d’un zoom assurant une palette de focales impressionnante (36-432 mm) et secondé par un stabilisateur optique (c’est de plus en plus rare, bravo Sony !).

Samsung joue la haute définition

La HD (Haute Définition) est à la mode : Samsung lance avec le L85 le premier compact équipé d’une interface HDMI (High Definition Multimedia Interface) pour le raccordement aux téléviseurs HD. Ce L85, très stylé, dispose d’un capteur de 8 millions de pixels et de la flopée de fonctions qui sont la marque de fabrique du constructeur, y compris des modes d’exposition Manuel et Priorité diaphragme et Temps de pose.Les fonctions vidéo ont été soignées avec du 640 x 480 à 30 images seconde, avec la possibilité de zoomer et de photographier pendant que lon filme.

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La rédaction