Passer au contenu

Les puces RFID à l’assaut du quotidien

Un membre de la Commission européenne présent au CeBIT 2006, le grand rendez-vous du monde informatique, ça ne passe pas inaperçu. Viviane Reding, chargée de la…

Un membre de la Commission européenne présent au CeBIT 2006, le grand rendez-vous du monde informatique, ça ne passe pas inaperçu. Viviane Reding, chargée de la société de l’information et des médias, a profité de l’événement pour lancer officiellement une large consultation sur les puces RFID.Ces puces électroniques miniatures lisibles sans contact sont aujourd’hui surtout utilisées dans le monde professionnel, pour la gestion des stocks et le suivi de produits le long de la chaîne de distribution. Chaque article possède sa puce dans laquelle sont enregistrées diverses informations. La lecture du contenu s’effectue à courte distance par ondes radio ?” jusqu’à deux mètres selon la puissance du signal émis par le lecteur. Avantage supplémentaire par rapport au code-barres, il est possible de lire plusieurs puces en même temps. D’où l’idée : apposer une puce RFID à chaque objet, ce qui permettrait de franchir une première étape vers ‘ l’Internet des objets ‘. C’est-à-dire un vaste réseau, où chaque objet, identifié par sa puce, serait capable de dialoguer sans fil et de manière autonome avec les autres.Le distributeur allemand Metro présentait ainsi des applications envisageables dans la vie quotidienne : un chariot de courses qui, d’après son contenu, oriente le client vers les produits manquants ; un four à micro-ondes qui choisit automatiquement le mode de cuisson en fonction du plat surgelé présenté ; ou encore la machine à laver le linge qui adapte le cycle aux vêtements introduits.Avant un déploiement à grande échelle des puces RFID, la consultation organisée par la commissaire européenne devra résoudre plusieurs problèmes techniques, comme l’harmonisation de la gamme des fréquences radio utilisées. Il faudra également compter avec le consommateur : lui garantir la sécurité du système afin déviter les captations frauduleuses des informations enregistrées et le rassurer sur les dérives possibles. En associant un objet ‘ communicant ‘ à un individu via une base de données, la tentation sera grande de le suivre à la trace.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Lapirot