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Les critères de choix

Caractéristiques (10-25 %)Technologie d’affichageIl existe actuellement deux grandes technologies d’affichage pour les vidéoprojecteurs : le Tri-LCD et le DLP. En terme de qualité, ces deux technologies…

Caractéristiques (10-25 %)

Technologie d’affichageIl existe actuellement deux grandes technologies d’affichage pour les vidéoprojecteurs : le Tri-LCD et le DLP. En terme de qualité, ces deux technologies concurrentes sont comparables compte tenu des progrès effectués de
chaque côté. Les LCD ont ainsi comblé leur retard sur les DLP. Pourtant, malgré ces avancées, les amateurs de home cinéma préfèrent toujours le DLP, qui génère un meilleur contraste et donc des couleurs plus nuancées, et surtout des noirs profonds.
Les modèles de nouvelle génération bénéficient de diverses améliorations ; les constructeurs ont surtout essayé d’atténuer voire de faire disparaître le fameux effet arc-en-ciel (un flash lumineux coloré) auquel certaines personnes sont très
sensibles. Pour atténuer cet effet, les constructeurs augmentent la vitesse de balayage en faisant tourner la roue à une vitesse plus élevée (2x, 3x, etc. ) et en utilisant davantage de segments (6,7 ou 8 au lieu des 3 de base). D’une façon
générale, plus il y a de segments et plus la roue chromatique tourne vite, moins l’effet arc-en-ciel est perceptible.ConnectiqueQu’ils soient destinés au salon ou au bureau, tous les vidéoprojecteurs possèdent au moins deux entrées vidéo de base (Composite et S-Vidéo, cette dernière procurant une meilleure qualité d’image). Les modèles de bureau sont
tous équipés en plus d’une entrée VGA, voire d’une prise DVI (numérique) pour brancher un ordinateur. Les modèles de salon sont dotés de prises en composantes YUV pour connecter un lecteur DVD ; les meilleurs disposent en outre de prises
numériques de type DVI et HDMI (cette dernière combinant audio et vidéo).Encombrement et poidsLes vidéoprojecteurs de salon, assignés à résidence, sont sensiblement plus lourds et plus encombrants que les modèles de bureau, conçus pour être souvent déplacés. Les plus compacts des modèles que nous ayons testés ont les
dimensions d’une demi-feuille A4 et un poids d’environ 1 kilo.Durée de vie et prix de la lampeLa lampe d’un vidéoprojecteur s’use au fil de son utilisation. Sa durée de vie varie de 1 500 à 3 000 heures (aux dires des constructeurs). En mode économique (luminosité affaiblie), cette durée atteint près de
4 000 heures dans le meilleur des cas. Il est important de tenir compte du coût de son remplacement dès l’achat initial, le prix de certaines lampes dépassant les 600 euros…Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont scrupuleusement relevé les caractéristiques, les dimensions et le poids de tous les modèles, avant de vérifier la présence et le fonctionnement des divers connecteurs. Ils ont également
mesuré la distance de projection pour afficher une image de deux mètres de largeur et, à l’inverse, la taille de l’image obtenue avec un recul de quatre mètres.

Qualité d’affichage (75-55 %)

Définition et format d’imageLa définition, qui s’exprime par un rapport, correspond au nombre de points qui composent l’image (largeur x hauteur). Plus il y a de points, plus l’image est fine et détaillée. Dans tous les cas, elle doit être supérieure ou
égale à la définition de l’image projetée (720 x 576 points pour un film sur DVD-vidéo, 800 x 600 ou 1 024 x 768 points pour une image provenant d’un ordinateur). Les modèles destinés au home cinéma doivent
respecter le format 16/9, ceux conçus pour les présentations devant rester au format 4/3.LuminositéLa luminosité correspond à la quantité de lumière projetée pour former l’image. C’est principalement sur ce critère que se distinguent les deux familles de vidéoprojecteurs. Les modèles destinés à des présentations dans des
bureaux doivent avoir une forte luminosité pour que les images soient bien visibles dans des pièces éclairées. Au contraire, dans un salon sombre, la luminosité doit être plus faible pour ne pas
‘ brûler ‘ l’image du film projeté. L’ennui, c’est que la luminosité indiquée par les constructeurs en Ansi Lumens correspond à la puissance lumineuse émise. Elle est souvent approximative et ne permet
de comparer effectivement les vidéoprojecteurs entre eux. C’est pour cela que nous la mesurons en cd/m2 (candelas par mètre carré), sur la surface de réception. Les modèles destinés aux présentations doivent dépasser les
500 cd/m2 pour une utilisation dans une salle éclairée. Dans tous les cas, la différence de luminosité entre le centre et les bords (ou l’uniformité) ne devrait idéalement pas dépasser 5 % pour avoir une illumination
homogène, sans zones plus sombres que d’autres…ContrasteLe taux de contraste (exprimé par un rapport de type 2 500:1) indique la différence de luminosité entre le blanc et le noir sur l’image. Il conditionne la profondeur des noirs, les nuances de couleurs globales et donc la
qualité d’image. Il doit être le plus grand possible et, dans l’absolu, il devrait être infini. En pratique, comme le noir projeté est plutôt gris sombre, il oscille entre 1 000:1 pour les plus mauvais et 10 000:1 pour les
meilleurs.Les tests du laboNos ingénieurs ont contrôlé les définitions annoncées en branchant un PC au vidéoprojecteur. Pour mesurer le taux de contraste, la luminosité et l’aire colorimétrique (le spectre de couleur reproduit), les ingénieurs ont d’abord
calibré les vidéoprojecteurs avec des mires spéciales (Colorfacts). Différentes mesures ont été effectuées en mode standard et en mode économique sur une image d’un mètre carré projetée à 2,5 mètres de distance. Un jury composé d’ingénieurs et de
journalistes a ensuite noté la qualité générale d’affichage des modèles sélectionnés sur des présentations ou des séquences vidéo, selon le cas.

Confort d’utilisation (15-20 %)

RéglagesLes différents modèles projettent sur l’écran des menus plus ou moins clairs et plus ou moins pratiques permettant de régler l’image et divers paramètres. Ils intègrent par ailleurs un zoom au taux de grossissement variable pour
ajuster l’image sans avancer ou reculer l’appareil. Les mieux équipés disposent d’une mise au point motorisée et de la fonction Lens shift qui permet de décaler l’image horizontalement et/ou verticalement sans avoir à bouger le vidéoprojecteur. Une
fonction très pratique puisque l’utilisateur n’est plus obligé de placer l’appareil juste en face de l’écran, et peut donc installer un home cinéma sans réaménager son salon.TélécommandePour le home cinéma, il est préférable que la télécommande dispose de touches rétroéclairées, ce qui permet d’effectuer des réglages lors d’une projection sans avoir à utiliser une lampe de poche. Lorsque l’on choisit un modèle
pour des présentations, il faut vérifier la présence d’un pointeur laser intégré et la possibilité de remplacer la souris de l’ordinateur par la télécommande en reliant un câble USB entre l’ordinateur et le vidéoprojecteur.Niveau sonoreLe bruit de fonctionnement est un critère primordial pour les vidéoprojecteurs home cinéma. Il doit être inférieur à 35 dBA pour ne pas être gêné par le bruit du ventilateur pendant la projection d’un film. En optant pour
le mode économique du vidéoprojecteur, on réduit le niveau sonore (la luminosité est réduite, la lampe chauffe moins, les ventilateurs tournent moins vite et font donc moins de bruit). Le bruit de fonctionnement est moins critique sur un
vidéoprojecteur destiné à un usage bureautique, mais il peut devenir fatiguant si l’exposé dure longtemps…Les tests du laboNos ingénieurs ont examiné tous les réglages disponibles : sur l’appareil, au niveau de la télécommande et dans les menus affichés à l’écran, en appréciant à chaque fois leur ergonomie et leur richesse. Ils ont évalué par
ailleurs le bruit de fonctionnement des appareils après une période de chauffe de 15 minutes en mode standard et en mode économique. Pour cela, ils ont effectué, à l’aide d’un sonomètre, une série de mesures à un mètre des faces avant, arrière et
latérales de chaque appareil.

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La rédaction