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Les critères de choix

La technologie d’affichageDeux technologies d’affichage de l’image sont utilisées par les constructeurs : le Tri-LCD et le DLP. En regardant de près une image formée en…

La technologie d’affichage

Deux technologies d’affichage de l’image sont utilisées par les constructeurs : le Tri-LCD et le DLP. En regardant de près une image formée en Tri-LCD, on peut nettement distinguer une grille séparant les points.
De plus, de récents tests ont montré une dégradation progressive ?” dès 1600 heures d’affichage ­ des composants LCD, altérant les couleurs de l’image produite. La technologie DLP produit une image plus nette, sans effet de
grille mais ­ en mode vidéo uniquement ­ certaines personnes apercevront des effets de ‘ flash lumineux ‘, similaires à des arcs-en-ciel. Ainsi, même si le DLP offre une qualité de restitution supérieure, il est
nécessaire de tester cette technologie avant l’achat sous peine d’avoir un produit inutilisable.

Le taux de contraste

Bien plus que la luminosité, c’est le taux de contraste d’un vidéoprojecteur qui assure sa qualité d’affichage. Pour reproduire parfaitement toutes les nuances d’une image, le vidéoprojecteur doit pouvoir recréer
toutes les couleurs, du blanc jusqu’au noir le plus intense. C’est cette dernière teinte qui pose problème, notamment en ce qui concerne le LCD. Les composants LCD (et, dans une moindre mesure, les DLP) ne bloquent jamais totalement la
lumière ; du coup, le noir se rapproche plutôt du gris foncé. Avec un taux de contraste faible, les nuances sont gommées, tout semble gris. Quelle que soit l’utilisation de l’appareil, le taux de contraste annoncé par le fabricant doit être
supérieur à 1 000:1.

La définition

Souvent appelée résolution par abus de langage, la définition désigne le nombre de points composant l’image. Plus les points sont nombreux, plus la précision est importante. Pour un affichage home cinéma d’un film au
format Pal 4/3, la définition doit atteindre 768 x 576 points (et 1024 x 576 points pour un film Pal en 16/9e). Les vidéoprojecteurs n’atteignant pas la définition du film supprimeront des lignes,
ce qui est souvent invisible à l’?”il nu… Pour l’affichage de présentations depuis un PC, la définition minimale doit atteindre 1024 x 768 points. Dans ce cas, il est possible d’obtenir une définition supérieure à celle du
vidéoprojecteur par interpolation, c’est-à-dire en créant des pixels supplémentaires à partir des points existants.

La luminosité

Le choix de la luminosité, exprimée par les constructeurs en lumens ANSI, dépend de l’utilisation du vidéoprojecteur. Pour une projection dans l’obscurité (cas typique du home cinéma) avec une taille d’écran ne
dépassant pas trois mètres, la luminosité doit être comprise entre 600 et 1000 lumens. Une valeur plus importante provoquerait des effets de brûlures sur l’image. Pour l’affichage de présentations depuis un PC avec une grande taille d’écran et
un éclairage moyen, une luminosité entre 1500 et 2 000 lumens suffit. Si l’éclairage est fort ou que l’on désire obtenir un très grand écran, il faut se rapprocher de 2 500 lumens. Mais ces valeurs restent théoriques, car les
chiffres indiqués par les constructeurs sont très approximatifs.

Le niveau sonore

Critère très important en utilisation home cinéma, le niveau sonore des vidéoprojecteurs est souvent supérieur à celui d’un PC d’entrée de gamme. La raison ? Les ventilateurs qui extraient l’air chaud dégagé par
la lampe. Pour éviter un ronflement désagréable pendant une scène intimiste, le niveau sonore devrait se rapprocher de 40 décibels (dB). Pour la diffusion de présentations, le bruit est moins important, mais il vaut mieux éviter les
vidéoprojecteurs dont le niveau sonore dépasse les 50 dB, l’équivalent du bruit engendré par certains lave-vaisselle.

Le prix et la durée de vie de l’ampoule

L’ampoule coûte parfois près de 30 % du prix d’un vidéoprojecteur. Même si les durées de vie théoriques des ampoules sont aujourd’hui très importantes ­ plus de 1500 heures, soit assez pour regarder
800 films ?” il n’est jamais exclu qu’une ampoule grille avant d’atteindre le chiffre annoncé par le constructeur. Le coût de remplacement de l’ampoule est donc à prendre en compte en premier lieu, avant sa durée de vie.

La connectique

Pour l’utilisation en mode présentation à partir d’un PC, un vidéoprojecteur doit au minimum disposer d’une entrée VGA (HD 15). Les modèles les plus récents disposent d’une entrée numérique DVI, permettant d’envoyer
le signal en numérique, ce qui évite une perte de qualité du signal si le câble reliant le projecteur à l’ordinateur est long. Mais ce standard pourtant récent laisse déjà peu à peu la place au HDMI (High Definition Multimedia
Interface
) qui permet de transporter à la fois les flux audio et vidéo en numérique.Une connexion Wi-Fi peut être utile pour une utilisation nomade du vidéoprojecteur : elle est suffisante pour l’affichage de présentation mais inutilisable pour de la vidéo. Pour le home cinéma, le minimum est une entrée
composite ainsi qu’une S-Vidéo. L’entrée YUV (composante luminance, chrominance et saturation) qui permet d’obtenir une meilleure qualité d’image, n’est pas encore présente sur tous les appareils.

Le poids et l’encombrement

Peu important pour un usage en home cinéma, ce paramètre devra être étudié de près par les nomades. Un poids inférieur à 2,5 kg et des dimensions (largeur/longueur) inférieures à 25 cm sont recommandées pour
éviter de déplacer son vidéoprojecteur sur un chariot !

La mise au point

Pour éviter de devoir creuser un trou dans le mur de son salon, il est préférable de choisir un vidéoprojecteur disposant d’un zoom, ce qui permet d’ajuster la taille de l’image sans avancer ou reculer l’appareil.
Presque tous les appareils de notre sélection sont dotés d’un zoom manuel, mais certains modèles haut de gamme possèdent un zoom motorisé. Autre point à surveiller : la distance minimale et maximale de projection qui doit être compatible avec
la taille du salon ou de la salle de projection.

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Alain Steinmann