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Les autres portables du marché

En complément des portables de milieu de gamme testés dans ce comparatif, quatre autres catégories occupent le marché. Etat des lieux.

Entre 800 et 1 000 euros : l’entrée de gamme

Hormis quelques ‘ coups ‘ ponctuels de la grande distribution, comme ce modèle proposé à 599 euros pendant quelques jours chez Auchan (avec un écran 14 pouces et un disque de 20 Go), le tarif d’entrée de gamme pour les portables se situe plutôt aux alentours de 800 euros. C’est à ce prix que nous avons trouvé l’Acer Aspire 1352 LCE à la Fnac et chez Surcouf. Dans cette gamme, pas de miracle à attendre côté performances : avec un Celeron-M ou un Athlon XP-M d’entrée de gamme et un maximum de 256 Mo de mémoire vive partagée avec la mémoire vidéo, ces portables sont plutôt destinés à une utilisation bureautique. Par rapport aux modèles de notre comparatif, les prises FireWire sont généralement absentes, et les prises USB 2.0 limitées à deux. Des économies étant également réalisées sur les batteries (technologie NiMH au lieu du lithium-ion), il ne faut pas non plus fonder de grands espoirs sur l’autonomie. Le disque dur, quant à lui, sera de 30 Go au maximum, plus souvent de 20 Go seulement. Cela dit, tous les modèles possèdent un écran de 15 pouces et intègrent désormais un combo lecteur DVD/graveur CD.

Entre 1 300 et 2 100 euros : les Centrino

Grâce à leur Pentium-M, ces modèles de haut de gamme sont censés offrir de meilleures performances et être plus autonomes que ceux de notre comparatif. Des attentes confirmées par notre test de novembre 2003 (voir Micro Hebdo numéro 293), dans lequel nos ingénieurs avaient relevé une autonomie moyenne de 3 heures et 12 minutes, contre un peu moins de 2 heures ici. Mais en réalité, l’équipement n’est pas mirobolant. Il semble en effet que le label Centrino suffise à lui seul à faire grimper le prix : si les tarifs débutent aux alentours de 1 300 euros, comme avec le Compaq Presario X1005 (en fin de vie) vendu chez Darty, il faut compter au minimum 1 500 euros pour bénéficier d’un équipement équivalent à celui des portables de ce comparatif, voire 2 000 euros pour espérer 512 Mo de mémoire vive, un disque de 60 Go et une puce graphique récente. Heureusement, à ce prix, la carte réseau sans fil Wi-Fi est intégrée, les graveurs de DVD sont courants et des écrans de 15,4 pouces, c’est-à-dire au format 16/10, apparaissent également. C’est idéal pour regarder un DVD en profitant d’une meilleure image.

Entre 1 500 et 2 000 euros : les portables… de bureau

Appelée ‘ Desktop replacement ‘ en jargon commercial, cette gamme est née d’une constatation : de plus en plus d’acheteurs optent pour le portable non pas pour sa mobilité, mais pour son encombrement réduit par rapport à un PC de bureau. Du coup, il est utilisé, le plus souvent, raccordé au secteur. Dès lors, pourquoi ne pas lui donner toute la puissance d’un processeur et des composants d’un PC de bureau, en oubliant les questions d’autonomie ? Certaines marques poussent même l’idée jusqu’à supprimer la batterie. Le prix de ces modèles démarre aux alentours de 1 500 euros, comme pour le Fujitsu Siemens Amilo D 7830-D2667 vendu à la Fnac. Ils ont tous en commun d’être équipés d’un processeur de bureau (le plus souvent un Pentium 4 entre 2,6 et 3 GHz), d’être lourds (jamais en dessous de 4 kg), et peu autonomes, ce qui n’est pas vraiment pratique pour les utiliser en déplacement. Pour le reste, l’équipement est souvent de bonne facture : 512 Mo de mémoire vive, puce graphique récente, disque de 60 Go, etc. Certains modèles intègrent même un écran de 17 pouces de diagonale.

Entre 2 000 et 3 000 euros : les ultraportables

Ce sont des portables plus fins et plus légers que ceux de notre comparatif, destinés aux travailleurs nomades. Spécialiste du genre, Sony entraîne d’autres marques dans sa tendance à appliquer des prix parfois exorbitants. Il faut compter 2 400 euros pour un modèle avec écran 14 pouces, comme le Sony Vaio PCG-Z1XMP ! L’équipement est limité, même si 512 Mo de mémoire vive semblent la norme. Ces portables sont presque tous équipés de processeurs Pentium-M (Centrino) pour une meilleure autonomie. Le circuit graphique intégré à la carte mère est minimaliste. Le nombre de prises USB2.0 est limité, car il est impossible den mettre sur la tranche, trop fine.

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Emmanuel Genty