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Le bridge pour tous

Avec son nouveau Z, Konica Minolta n’abandonne pas le design si particulier à la gamme. À défaut d’être réellement esthétique (c’est avant tout une histoire de…

Avec son nouveau Z, Konica Minolta n’abandonne pas le design si particulier à la gamme. À défaut d’être réellement esthétique (c’est avant tout une histoire de goût), le Dimage Z6 dispose d’une poignée décalée (recouvert d’un grip en caoutchouc) qui assure une bonne prise en main. Comparée aux anciens modèles, la construction du Z6 semble beaucoup plus solide et qualitative. La mise sous tension relativement bruyante et nécessitant l’extension complète du zoom, n’est pas très rapide. Un ?”il au viseur et là, déception : la définition est vraiment très insuffisante pour être utilisable. Il ne sera vraiment utile que si les conditions lumineuses (trop de soleil) rendent l’écran LCD, placé à l’arrière, impraticable. L’interface est relativement sobre. Une mollette domine la poignée et permet de sélectionner rapidement un programme d’exposition (mode auto P, S, A, M) ou résultats. De part et d’autre se répartissent des boutons pour activer le mode macro, le flash et le zoom. Les modes manuels ou semi-manuels se pilotent assez facilement à partir d’une manette centrale. Le bouton de flash est reprogrammable pour accéder rapidement à la sensibilité, la balance des blancs, le rendu des couleurs ou le mode d’entraînement. Un bouton de personnalisation autre que le flash aurait été toutefois un véritable plus pour ce boîtier qui manque cruellement d’accès directs. Les premiers déclenchements sont plutôt probants. La mise au point est assez rapide et même en basse lumière, le sujet est rapidement net, ce qui permet de prendre des sujets en mouvement. Véritable argument de vente du Z6, le zoom optique 12x est de bonne qualité. Un examen attentif des images sur ordinateur révèle peu de vignettage et une très légère distorsion. Quant au système de stabilisation, il fait des mer veilles. En grand-angle, il est possible de descendre au 1/15 voir 1/8 de seconde sans avoir un flou de bougé. Ce dispositif permet également de prendre des images sans avoir à augmenter la sensibilité de l’appareil. Une bonne idée puisque celle-ci est limitée à 320 ISO et que la gestion du bruit n’est pas l’apanage du Z6. Les images fournies par le Dimage Z6 sont globalement réussies sans réel défaut. Le piqué n’est pas extraordinaire, mais suffit amplement pour un tirage A4. Enfin, les vidéastes amateurs seront sans doute déçus d’apprendre que le Z6 ne filme quen 320 x 240 pixels là où tous les autres boîtiers atteignent une définition quatre fois supérieure.

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Renaud Labracherie