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Le bijou ‘ ?”uvre d’art ‘

Avec cette déclinaison, le Mju version mini s’installe en tête des bijoux numériques pour l’originalité du design. Le boîtier aluminium miniaturisé (plus fin et plus court…

Avec cette déclinaison, le Mju version mini s’installe en tête des bijoux numériques pour l’originalité du design. Le boîtier aluminium miniaturisé (plus fin et plus court que les précédents de la famille) est ‘ tous temps ‘ le soleil, pluie, neige, vent) et se décline en six coloris : argent, blanc nacré, noir anthracite, bleu, rouge, orange. Le Mju-mini est avant tout un bel objet dont la petite taille ne sacrifie pas l’ergonomie. La prise en main est aisée ; comme les Mju précédents, le Mju-mini 4 mégapixels se caractérise par sa simplicité d’emploi. Il est conçu pour être utilisé en mode automatique, mais un menu minimaliste donne accès à quelques réglages comme la sensibilité ou la balance des blancs. La lecture rapide des images prises, les options du flash, le mode macro/super macro, les modes scènes et le retardateur sont accessibles directement sans passer par le menu ; leur mise en fonction est confirmée par de larges icones très explicites sur l’écran de contrôle. Ce dernier constitue l’unique système de visée de l’appareil. Il est de bonne taille (eu égard à la taille du Mju-mini) : 1,8 pouce (soit 4,5 cm de diagonale) alors que le Mju 410, pourtant plus volumineux, possède un écran de 1,5 pouce seulement (3,8 cm). Si le Mju-mini innove sur le plan du design, la partie optique, elle, est plutôt en régression et l’électronique n’est pas exceptionnelle. L’appareil dispose d’un zoom 2x offrant une plage de focales rétrécie (35-70 mm, au lieu du plus habituel 35-105 mm d’un Mju standard). La focale courte (35 mm) est classique. En revanche, la focale la plus longue est très modérée. Cela s’explique sans doute en partie par la tenue en main qu’imposent ces petits appareils sans viseur optique et qui s’accommode mal des longues focales. Le Mju-mini est relativement rapide, de la mise en route au déclenchement. Les images sont plutôt bonnes en colorimétrie, mais reprennent quelques défauts déjà rencontrés sur les autres Mju : manque de piqué, balance des blancs donnant des résultats un peu trop chauds, fort contraste, rouges saturés, blancs sans nuance, franges colorées dans des zones contrastées et forte compression JPeg. En basse lumière, le bruit est très important. Rien de bien original en somme. Le Mju-mini est un objet d’art à prix modeste, mais qui ne fait pas encore des photos d’art… des photos d’art…

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Marilia Destot