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L’assurance de bien surfer

En France, 46 % des foyers disposent d’un accès à Internet et, en 2006, le commerce en ligne a attiré plus de 3 millions de nouveaux…

En France, 46 % des foyers disposent d’un accès à Internet et, en 2006, le commerce en ligne a attiré plus de 3 millions de nouveaux clients. Des chiffres qui donnent des idées aux assureurs, en particulier à April Solutions, groupe spécialisé dans la conception, la gestion et la distribution de solutions d’assurances pour le grand public. Le groupe va ainsi commercialiser, grâce à des accords passés avec des FAI, des sites d’e-commerce et des distributeurs informatiques, une assurance nommée Pack Internet.Pour 4,90 euros par mois (58,80 euros par an), l’assuré bénéficiera d’une garantie classique sur son équipement informatique (PC, périphériques) de moins de cinq ans, doublée d’un complément d’indemnisation (2 000 euros par an et par sinistre au maximum) pour les sinistres déjà couverts par l’assurance multirisque habitation (vol, incendie, etc. ).

Une protection juridique à étudier

Mais le Pack Internet comprend aussi une protection juridique en cas de litige sur Internet. Cela concerne les achats effectués en ligne (garantie ‘ bonne livraison ‘), la fraude, l’usurpation d’identité (phishing) et les escroqueries au dialer (connexions surtaxées à l’insu des internautes).Un dispositif auquel vient s’ajouter une protection juridique qui permet à l’assuré de se faire assister par téléphone en cas de conflit avec un cybermarchand et de se faire rembourser les frais de justice (à hauteur de 20 000 euros par sinistre). L’assuré pourra également compter sur une hot line d’assistance technique pour toute question relative à l’utilisation d’Internet, sans plus de précisions de la part d’April. Enfin, en cas d’attaque de virus, l’assurance prendra en charge tous les frais liés à la réparation de l’ordinateur (déplacement d’un technicien, pièces et main-d’?”uvre).En pratique, si la solution paraît séduisante, le consommateur ne devra pas pour autant s’engager à l’aveuglette. Une lecture attentive de ce type de contrat simpose, car, comme disent les Anglo-Saxons, ‘ le diable se cache dans les détails ‘

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Philippe Crouzillac (01net)