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‘ La plupart des cybercafés offrent de graver les photos sur CD ‘

Un beau jour, David LeBlanc et Marie-Michèle Dubois, deux Québécois qui ont déjà pas mal bourlingué, décident sur un coup de tête de faire le tour…

Un beau jour, David LeBlanc et Marie-Michèle Dubois, deux Québécois qui ont déjà pas mal bourlingué, décident sur un coup de tête de faire le tour du monde. Partis en mars 2004 en direction de la Nouvelle-Zélande, ils ne comptent pas regagner le Canada avant le printemps 2005. Soit une année sur des routes qui les aura surtout menés en Asie et en Afrique. Pour les voyageurs de l’ère numérique, la simple carte postale est dépassée. Pour faire rêver amis et inconnus, il faut raconter ses aventures sur un site Internet en textes, en images et en direct. ‘ Nous utilisons notre ordinateur portable pour travailler les photos et pour écrire. Puis nous nous connectons dans des cafés Internet. On en trouve jusque dans les coins les plus reculés. D’ailleurs, c’est au Cambodge, pourtant ravagé par la guerre, que nous avons trouvé l’Internet à haut débit le moins cher pour le moment ‘, raconte David par courrier électronique, quelques heures avant de s’embarquer sur le Mékong. David et Marie-Michèle, 29 et 25 ans, profitent aussi de leurs passages dans les cybercafés pour décharger leurs cartes mémoire (l’une de 1 Go, l’autre de 250 Mo) et les graver sur CD. De temps en temps, ils expédient des CD chez une amie au Canada, histoire de ne pas prendre le risque de tout perdre. Leur baladeur iPod doté d’un disque dur de 40 Go est un autre moyen de stockage très apprécié.C’est un ami qui a développé le site des deux aventuriers. Dans la rubrique dédiée à chaque pays, ils n’ont plus qu’à entrer leurs textes et leurs photos. ‘ Nous essayons de mettre le site à jour le plus souvent possible. En moyenne toutes les deux semaines, pour conserver une bonne qualité de récit ‘, promettent-ils. Mais un voyage autour du monde, c’est une épreuve pour l’équipement. ‘ Nous avons cassé l’objectif, pourtant rangé dans son étui protecteur, en le laissant tomber. Et une des cartes Flash a eu un problème : deux connecteurs étaient cassés dans la fente de la carte… Ces deux incidents sont arrivés à Bali. On a dû faire un détour par Bangkok pour visiter Canon Thaïlande. Là, le service a été excellent, rapide et pas cher. En 24 heures, ils ont changé le lecteur de carte Flash et réparé la lentille pour 30 euros ‘, raconte David, encore épaté.

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La rédaction