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Ils reviennent !

Depuis un an, l’univers des jeux vidéo compte une nouvelle génération de héros… ou plutôt d’antihéros. Les lapins crétins jouissent d’une telle popularité qu’ils sont même…

Depuis un an, l’univers des jeux vidéo compte une nouvelle génération de héros… ou plutôt d’antihéros. Les lapins crétins jouissent d’une telle popularité qu’ils sont même parvenus à occulter Rayman, le personnage principal du jeu. Au point que l’on pourrait remplacer ce dernier par Mario, Sonic, Sam Fisher, ou même un parfait inconnu sans que quelqu’un s’en émeuve. Cette fois, les rongeurs exécutent un plan d’invasion de la Terre en débarquant dans les principales métropoles. Pour mettre un terme à leurs agissements, Rayman va se faire passer pour l’un d’eux, et tenter de les éliminer au cours d’épreuves aussi stupides qu’hilarantes. Dans le premier volet, il fallait remporter une série de trois épreuves sur quatre pour débloquer un nouveau niveau. Cette fois, tous les minijeux (on en compte une cinquantaine) sont accessibles dès le début. Toujours aussi délirants, primaires, grossiers, et irrévérencieux, ils sont surtout intéressants à plusieurs ?” par équipes, ou les uns contre les autres. Comme toujours, les jeux tirent parti de toutes les possibilités de la Wii.

Donnez du tempo à vos manettes

Vous devrez pomper, tourner, lancer, hacher, fouetter en mimant le geste avec les manettes, tandis que les boutons seront utilisés pour cracher, péter, ou encore tirer. Tous les jeux ne présentent pas le même intérêt. Certains se révèlent même assez barbants en mode solo. Mais l’ensemble reste désopilant. L’épreuve durant laquelle vous devez secouer les manettes au rythme des chansons interprétées par l’orchestre des lapins crétins existe toujours. Hélas, seuls cinq titres la composent, dont Papa’s Got a Brand New Bag ou Smoke on the Water. C’est peu et frustrant. Surtout qu’il s’agit de l’épreuve la plus passionnante. Sans doute un choix de l’éditeur, car l’utilisation de musiques originales impose le versement de droits d’auteur, et grève d’autant ses bénéfices. Petite innovation par rapport au précédent épisode : vous avez, cette fois, le choix de l’instrument ; lequel conditionne le niveau de difficulté. Si vous n’avez pas trop le sens du rythme, privilégiez la batterie, puis retentez l’expérience en jouant la piste guitare, ou, plus délicat, en suivant la voix du lapin chanteur. Les minijeux sont divisés en chapitres, qui sont autant de cibles d’invasion des lapins crétins. Vous y accédez via une interface présentant un terminal aéroportuaire. Une fois les minijeux d’une destination (Europe, Amérique, Japon, etc. ) effectués, vous atteignez la fameuse séquence de combat en vue à la première personne.Armé d’un fusil lance-ventouses, vous affrontez des hordes de lapins crétins dans une grande métropole. La grande surprise, c’est que les rongeurs modélisés en 3D sont incrustés dans des séquences filmées des différentes villes. Traquer les lapins sur le champ de Mars ou au c?”ur du vieux Tokyo est vraiment amusant. Même si l’on n’a pas toujours le temps d’admirer les paysages…

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Philippe Fontaine