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Grand Theft Auto IV – Quand le crime paie

Six millions de copies vendues en une semaine ! GTA IV est le jeu de tous les excès. Tout y est plus fort, plus grand sans rien changer au système de jeu de la série.

Dans cet opus, les truands Tommy Vercetti et CJ, héros respectifs de Vice City et San Andreas cèdent la place à Niko Bellic, immigrant des Balkans. Désireux d’oublier les atrocités vécues et commises durant la guerre de Bosnie, ce dernier vient retrouver son cousin Roman afin de goûter au rêve américain. Mais son installation à Liberty City, réplique de New York, est surtout liée à une histoire de vengeance. Voilà pour le synopsis, sachant que la saga doit son succès autant à son mode de jeu qu’à ses scénarios riches en rebondissements, sans oublier ses personnages qui semblent sortis d’un film de Tarantino.On débute l’aventure avec la compagnie de taxis dans laquelle Roman est employé, puis très vite, des personnages lui proposent des petits boulots. Il s’agit de surveiller des deals de drogue, de voler des véhicules, d’éliminer des gens et d’en racketter d’autres : ce sont les fameuses missions qui valent au jeu son surnom de simulateur de criminalité et qui ont ravivé la sempiternelle polémique entre jeux vidéo et violence.

Ambiance réaliste et pleine d’humour

Chaque victoire débloque de nouveaux objectifs et des personnages ayant besoin de vos ‘ services ‘. Vous pouvez refuser certains jobs, ce qui conduit plus vite à l’une des deux fins du jeu. De nombreux choix sont présents tout au long de la trame principale. Ainsi, épargner ou exécuter une personne peut faire apparaître une mission.De façon inédite, le jeu offre aussi un côté social servi par de nombreux mini-jeux réussis comme le billard, le bowling et les fléchettes ou les divertissements que sont le cabaret et le club de strip-tease. Vous devrez soigner votre relation avec Michelle, qui peut devenir votre petite amie, ainsi que vos rapports avec Roman et divers amis. L’énorme point fort, signature de la saga, est la liberté qui vous est offerte pour mener à bien vos missions, puisqu’il existe au minimum deux façons de remplir votre tâche.Le réalisme et le souci du détail sont omniprésents. Impossible, par exemple, de voler une voiture sous le nez d’un policier ou de tirer à découvert dans une rue sans qu’un passant appelle les forces de l’ordre. Lorsqu’on s’arrête au péage, Niko sort la main par la portière et jette les pièces dans la corbeille. Il est en plus quasiment impossible de croiser deux habitants identiques, ils ont tous leurs propres dialogues et leurs réactions sont différentes si vous les bousculez. La modélisation de la ville est très soignée, les effets climatiques crédibles et l’humour est là sous forme de clins d’?”il, telle la statue de la Liberté, rebaptisée Hapiness Statue (Statue de la Joie), qui arbore en guise de flambeau une canette de soda ! Et on apprécie ce travail d’orfèvre quand on se déplace, que ce soit à bord d’un véhicule volé (moto, bateau, voiture…), en empruntant les quatre lignes de métro ou en prenant le taxi.De plus, la bande-son a été soignée. Les différentes stations de radio diffusent les meilleurs morceaux de musique latino, de rock, funk, jazz… Et les fausses pubs qui entrecoupent les chansons à la radio et les programmes télé, sont savoureuses (pour les anglophones). On y retrouve une critique acerbe de la société américaine.GTA IV va plus loin qu’un simple jeu d’action, car cette ambiance magnifie les fusillades intenses, les courses-poursuites à cent à l’heure et les coups tordus qui vous attendent à chaque mission. Elle fait de chaque partie une expérience unique.Les concurrents à venir que sont Saints Row 2 et This Is Vegas vont devoir travailler d’arrache-pied pour arriver à égaler l’excellence de ce titreL’avis de la rédaction
On aime

La liberté totale, la durée de vie du jeu, la réalisation.
On naime pas
Les quelques petites incohérences.
Mention Très bien
A partir de 18 ans

Testé sur PS3
Disponible aussi sur Xbox 360 et bientôt sur PC

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Cyril Valent