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Economie parallèle

Les mondes virtuels sont-ils solubles dans le monde réel ? C’est la question que se posent actuellement juristes et professionnels du jeu vidéo, un peu dépassés…

Les mondes virtuels sont-ils solubles dans le monde réel ? C’est la question que se posent actuellement juristes et professionnels du jeu vidéo, un peu dépassés par le développement massif des jeux massivement multijoueurs
(MMORPG). Car ces univers virtuels sont en passe de devenir des sortes d’Etats dans l’Etat. Forts de plusieurs millions d’utilisateurs à travers le monde, ils sont dotés de systèmes économiques reposant sur l’achat et la vente d’objets et de
personnages virtuels utilisés dans le jeu. Un commerce qui semblerait anodin si la monnaie servant à ces échanges n’était pas, elle, bien réelle. Un analyste américain classait récemment Norath, le monde virtuel dans lequel se déroule le jeu
Everquest 2, au 79e rang des nations les plus riches du monde. Devant la Bulgarie ! Problème : cette économie parallèle échappe à toute régulation étatique. Ici, ni TVA ni cotisations sociales à
verser pour les joueurs réussissant à vivre de ces mondes parallèles (certains se sont transformés en éleveurs de personnages, qu’ils entraînent avant de les revendre)… Bref, un véritable vide juridique et un manque à gagner qui pourrait
pousser les Etats à mettre bientôt leur nez dans ces affaires virtuelles.

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Benjamin Peyrel