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Des trains d’enfer !

Qu’il soit embarqué sur un remorqueur pour immortaliser la mise à quai d’un imposant roulier ou perché sur une colline à guet ter le passage de ses top models favoris (qui se nomment TGV, TER ou RER), Patrick Lévêque est animé d’un même sentiment : la passion de son métier. Nous, on a adoré son reportage sur le tournage de deux clips SNCF réalisés par Mathieu Kassovitz.

C’est en tant que photographe de plateau pour la SNCF que Patrick Lévêque a participé au tournage de deux spots publicitaires, commandés par cette même société ferroviaire et réalisés par Mathieu Kassovitz. Pour mener à bien sa mission, Patrick a mis à contribution son appareil de prédilection, un Canon EOS-1D Mark II, sur lequel il ne tarit pas d’éloges : ‘ Outre sa fiabilité et sa robustesse ?” il encaisse sans broncher les chocs thermiques, le froid, la pluie ?”, ce reflex me permet de travailler avec célérité et en toute discrétion. ‘ Des qualités appréciables sur un plateau, lieu où le photographe doit savoir se faire oublier. Ainsi, afin de ne pas gêner l’équipe de tournage, Patrick a privilégié l’utilisation de longues focales. La possibilité d’augmenter la sensibilité de son capteur, sans grand risque de bruit à l’image, lui a également permis d’?”uvrer sans aveugler son entourage par des flashes intempestifs.Patrick déplore néanmoins que son reflex ne dispose pas de filtre anti-poussière. ‘ La poussière, c’est l’ennemi principal ! ‘ L’intégration d’un écran escamotable aurait également été un plus, notamment dans certaines conditions extrêmes de prises de vues. Par exemple, pour capturer le passage d’un train, le photographe devrait être en mesure d’installer son boîtier non loin de la voie, puis de contrôler à distance ses images. Et ce, bien sûr, tout en respectant les règles de sécurité édictées par la SNCF (distance minimum des voies, port d’une ceinture réfléchissante, etc.). Enfin, la prise en compte des données GPS lui aurait permis, en aval, de localiser plus rapidement ses clichés. ‘ Mais nul doute que toutes ces fonctions seront prochainement intégrées ‘, affirme le photographe. Le choix du pied lui semble également important. Celui-ci se devant d’être à la fois léger (pour faciliter son transport) et stable : ‘ Ne serait-ce que pour éviter qu’il ne s’envole lors du passage d’un train ‘, précise-t-il en souriant. L’occasion pour Patrick de signaler les pieds en carbone de chez Manfrotto ou Gitzo, certes d’un coût élevé, mais d’une robustesse et d’une légèreté à toute épreuve. Et le photographe parle en connaissance de cause. L’immortalisation de ses top models favoris, aux formes sculpturales (d’acier), passant souvent par nombre de collines à escalader et de sentiers à parcourir.

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Dominique Jacques