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Command & Conquer 3

Les Guerres du tibérium

Dans la série ‘ revival ‘, je voudrais… Command and Conquer ! Ce troisième épisode du titre culte de tous les amateurs de stratégie en temps réel (le premier était sorti en
1995) veut briser l’image faussement élitiste de la série. Et cela commence dès les séquences vidéo d’introduction (et se poursuit, plus tard, dans les séquences qui servent de lien entre les niveaux), non pas réalisées en images de synthèse, mais
qui mettent en scène de véritables acteurs : Michael Ironside, Billy Dee Williams ou encore Josh Holloway, pour ne citer que les plus connus.Elles nous rappellent que le jeu oppose deux factions, le Groupement de défense international (GDI) et la Confrérie du Nod, qui se mènent une lutte sans fin pour le tibérium, cet étrange cristal d’origine extraterrestre considéré à la
fois comme la ressource énergétique ultime et une calamité environnementale sans précédent. S’ensuivent donc deux campagnes au scénario aussi tortueux que passionnant, une pour chaque faction. Avis aux fans de la série : une fois ces deux
campagnes terminées, une dernière, mettant en jeu une troisième faction, les Scrins, sera disponible.Côté stratégie, là aussi, on ne peut faire plus simple : les unités et les structures sont assez peu nombreuses (on apprendra ainsi plus vite les caractéristiques de chacune), et leur gestion est réduite à la portion congrue (un
peu d’argent et d’énergie suffit).

Simplicité rime avec intensité

Le tout se manie à l’aide d’une interface confondante de simplicité : l’écran n’est pas surchargé, les icônes et indications sont claires, et les onglets de commande pratiques. De cette simplicité volontaire découlent des
batailles intenses et rythmées, jamais trop longues pour ne pas lasser ?” un grand bravo aux scénaristes ! Reste la réalisation qui, si elle est irréprochable, n’est pas franchement remarquable. Le but, encore une fois, était de permettre
de jouer dans de bonnes conditions même avec un PC un peu ancien. Ce but est atteint, mais du coup, Command and Conquer ne provoque pas le même émerveillement que d’autres jeux récents. C’est sans doute là son seul véritable défaut

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Stephan Schreiber