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Chevaux au vent

Toca Race Driver occupe une place à part dans le monde de la simulation automobile. En effet, contrairement à la plupart des titres qui se consacrent…

Toca Race Driver occupe une place à part dans le monde de la simulation automobile. En effet, contrairement à la plupart des titres qui se consacrent à un genre particulier, Toca embrasse
l’intégralité des catégories de sports mécaniques, du kart à la Formule 1, en passant par le rallye. Ce nouveau volet reprend la trame scénaristique du précédent épisode. On incarne un jeune et fougueux pilote qui débute une carrière en bas de
l’échelle, avec l’ambition de devenir le plus grand champion de tous les temps. Coaché de manière virile et paternelle par un mécano bourru, mais très expérimenté, on va donc apprendre à maîtriser tout ce que le sport automobile compte comme
véhicules. Pas moins de 70 bolides sont proposés, classés par catégories : super tourisme, rallye, monoplaces (kart, Indy, F1, etc.), vintage, etc. Cette dernière classe comporte quelques mécaniques extraordinaires, telle la mythique monoplace
Mercedes W25 de 1934, au comportement routier aussi formidable que déroutant. Toca offre également quelques moments de conduite épiques, avec notamment les courses de buggys et de monster trucks sur circuit de terre. Néanmoins,
ces épreuves s’avèrent moins savoureuses que celles sur circuit d’asphalte, face à 20 adversaires agressifs à souhait, dont certains n’hésitent pas à nous serrer de très près pour nous pousser à la faute. En cas de choc, la voiture subit des avaries
qui se ressentent au niveau de la puissance et de la maniabilité, et pouvant même conduire à l’abandon. Si le jeu ne propose qu’un niveau de difficulté, la progression s’avère suffisamment douce pour éviter toute frustration au pilote débutant. Pour
cette raison, pas question de sauter d’emblée dans l’habitacle d’une Holden Commodore V7, dont la maniabilité s’avère extrêmement délicate sur circuit tortueux, en raison d’un couple monstrueux. Pour se faire la main, rien de tel qu’une Clio Sport
V6. Cette petite cylindrée s’avère à la fois maniable et nerveuse, l’idéal pour se familiariser avec les commandes. Bien qu’un système volant-pédalier soit recommandé pour profiter au mieux des sensations de conduite et notamment pour gérer
précisément l’accélération, les bolides de Toca s’avèrent très maniables au clavier. Ce qu’on apprécie avant tout, c’est la sensation de vitesse qui se dégage en course, quel que soit le véhicule choisi. En vue intérieure et à
condition de disposer d’un bel écran, on s’y croirait presque. D’autant que les graphismes sont somptueux, et que l’ambiance sonore est incroyablement réaliste. S’il est possible de remporter la moitié des quelque 116 championnats que compte le jeu,
sans modifier en rien les réglages de base des voitures, la seconde partie du jeu s’avère nettement plus délicate. Pour espérer se hisser à la première place, il faut mettre les mains dans le cambouis et modifier de nombreux paramètres mécaniques.
Même ainsi, compte tenu de la difficulté des dernières courses, seuls les pilotes les plus talentueux et les plus acharnés parviendront à terminer le jeu.

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Philippe Fontaine