Passer au contenu

A vos ordres !

Après Battlefield 1942 et Battlefield Vietnam, le plus célèbre jeu de combat en ligne revient dans une troisième mouture riche en nouveautés. Si, cette fois, l’action…

Après Battlefield 1942 et Battlefield Vietnam, le plus célèbre jeu de combat en ligne revient dans une troisième mouture riche en nouveautés. Si, cette fois, l’action se situe dans un futur
proche où s’opposent les USA, le Moyen-Orient et la Chine, le principe reste le même : sur d’immenses champs de bataille modélisés en 3D, deux camps s’affrontent dans le but de conserver leurs positions initiales et de conquérir celles de
l’adversaire. Chaque camp dispose au départ d’un capital de points. Il en gagne de nouveaux en prenant le contrôle des positions de l’ennemi et le camp dont le nombre de points tombe à zéro perd la partie. Si Battlefield 2 peut
se jouer en solo contre un adversaire dirigé par l’ordinateur, c’est bien évidemment en mode multijoueur sur Internet qu’il prend tout son intérêt. Chaque participant peut rejoindre d’autres joueurs en ligne, sur des serveurs publics ou privés, un
camp pouvant regrouper jusqu’à 32 membres. Une fois qu’il a sélectionné un camp, le joueur opte pour son rôle. Et le choix est très vaste : fantassin, mitrailleur, mais aussi médecin, soldat des forces spéciales, il y en a pour tous les goûts,
d’autant qu’il est possible de changer plusieurs fois de spécialité durant une même partie. Outre les armes à feu, le joueur peut prendre le contrôle d’une variété incroyable de véhicules, depuis le tank jusqu’à l’hélicoptère de combat ou de
transport, en passant par la vedette, le chasseur bombardier ou la Jeep.

Le commandant, un soldat vraiment à part

Si l’on incarne les fantassins en mode ‘ à la première personne ‘, les autres postes laissent souvent le choix du point de vue. L’impression d’immersion est époustouflante,
Battlefield 2 bénéficiant d’une réalisation exceptionnelle. La modélisation des combattants et des véhicules est magnifique, tout comme les décors, variés et détaillés. La contrepartie, c’est qu’il faut un PC puissant pour en
profiter pleinement. Les innovations concernent principalement le combat par équipe. Lorsque l’on se connecte à une partie en réseau, on peut, si on le désire, intégrer une escouade. Composée d’une poignée de joueurs, elle obéit aux ordres de l’un
d’entre eux, le leader. L’avantage pour le combattant, c’est que s’il est tué, il réapparaît après quelques secondes à proximité du chef de groupe, et non plus dans sa base de départ. Un avantage considérable lorsque l’on combat sur des cartes de
grande taille. La communication entre les soldats d’une même équipe s’effectue à l’aide de commandes au clavier, avec des consignes en clair. Mais au plus fort de la bataille, rien ne remplace la liaison vocale, l’utilisation d’un micro-casque étant
recommandée. Battlefield 2 introduit un autre soldat, vraiment à part : le commandant. Ce joueur, élu par les autres et présent comme eux sur le champ de bataille, dispose d’une carte précise en 2D du théâtre des opérations
sur laquelle figurent tous les soldats. C’est lui qui est chargé de diriger les assauts. Il donne ses ordres aux leaders des escouades qui les répercutent aux soldats de l’unité. En outre, le commandant dispose de certaines capacités telles que
l’envoi d’un drone pour dévoiler durant quelques secondes la position des ennemis ou le déclenchement d’un tir d’artillerie sur une position donnée. Cette hiérarchie de commandement apporte une nouvelle dimension au jeu en le rendant plus tactique
que par le passé. De fait, les combattants solitaires n’ont que peu de chance de tirer leur épingle du jeu, face à des escouades polyvalentes et hautement organisées.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Fontaine