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Une version payante et sans pub de Facebook et d’Instagram pour l’Europe ?

Êtes-vous prêt à payer pour profiter de Facebook et d’Instagram sans pub ? L’idée parait saugrenue, et pourtant c’est ce que Meta aurait en tête pour apaiser les inquiétudes de l’Union européenne sur la question des données.

Mise à jour 3/10 — Meta aurait proposé aux régulateurs européens de mettre en place plusieurs types d’abonnements pour profiter de ses services sans aucune publicité : 10 € pour la version de bureau d’Instagram ou de Facebook, 13 € pour la version mobile (pour prendre en compte la commission d’Apple et de Google). Le Wall Street Journal ajoute que Meta facturerait 6 € chaque compte supplémentaire lié à un abonnement.

Article original, 2/09 — Dans l’Union européenne, Meta est confronté à un casse-tête réglementaire (DSA, RGPD) qui menace son modèle économique basé sur les publicités ciblées et le suivi des utilisateurs. Selon des sources du New York Times, l’entreprise voudrait mettre en place une version payante de Facebook et d’Instagram débarrassée de toute publicité. Les déclinaisons gratuites des deux services, avec leurs pubs ciblées, resteraient bien en place pour tous ceux qui n’auraient pas l’intention de s’y abonner.

Combien coûterait un abonnement à Facebook ?

Impossible de dire à ce stade le prix qui serait facturé aux utilisateurs allergiques à la publicité. Et bien sûr, on ignore quand cette nouveauté apparaitrait sur le marché européen, le seul concerné. Au second trimestre de cette année, le revenu moyen généré par chaque utilisateur (ARPU) de Facebook se montait à 14,23 $ pour les trois mois, contre 49,13 $ pour les États-Unis et le Canada, et 9,41 $ dans l’ensemble du monde. L’ARPU ne traduit certes pas complètement la vraie valeur des données, mais le chiffre donne une petite idée de la fourchette dans laquelle Meta pourrait s’inscrire pour fixer le prix d’un éventuel abonnement (10 € par mois ?).

Même si peu d’utilisateurs sont susceptibles de souscrire à cette formule payante, elle aurait le mérite de montrer la bonne volonté de Meta vis à vis des régulateurs européens. Elle offrirait en tout cas une option à tous ceux qui refuseraient le suivi publicitaire. L’Europe est le second plus gros marché pour Meta, il représente environ 10 % des revenus du groupe (l’an dernier, il a engrangé 117 milliards de dollars).

Début juillet, la Cour de justice de l’UE exigeait que les réseaux sociaux de Meta obtiennent le consentement de l’utilisateur pour le suivi publicitaire. Quelques semaines plus tard, l’entreprise confirmait son intention de recueillir le feu vert pour collecter des données à des fins publicitaires.

Lire Meta va demander le consentement des utilisateurs pour des publicités ciblées. Merci la Norvège !

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Par : Opera

Source : New York Times


Votre opinion
  1. Allez encore des sous qui partent en fumée ! quant est-ce-que les gens vont comprendre que ces réseaux soit-disant sociaux c’est de la grosse fumisterie… maintenant ils veulent vous piquer du fric… à vomir!

  2. Désoler je ne suis pas d’accord peut qui si cela était payant nous serions mieux protéger, puis les enfants eux aussi seraient protéger moins de risques de toutes sortes pour les enfants mineurs le parent peut tout mettre en œuvre pour protéger son enfants mais ne peut obliger les autres parents à le faire Nos enfants sont les gardiens de l’humanité si nous les protégeons nous cautionant et validant ces derives

  3. Gratuit le temps que les gens deviennent accros, puis on fait passer à la caisse !
    Personnellement je suis de la génération où il n’y avait pas internet, donc même si je dois quitter Facebook, ça ne me gênera pas. Je pense qu’on est arrivé à un point où les gens en on marre de passer par la case péage, on a nos amis réels ou par mail.
    Quand on met tous les abonnements les uns au bout des autres, ça fini par chiffer…
    Je préfère utiliser cet argent pour donner dans des associations humanitaires, c’est valorisant et ça aide les enfants et les familles en situation précaire (je parle de ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable, pas de ceux qui se lamentent de ne pas pouvoir voyager ou acheter le dernier iPhone…)
    Les réseaux sociaux, c’est un plus, pas une nécessité. D’autant qu’on ne peux pas publier des vérités, si elles vont à l’encontre de ce qu’on veut nous faire gober.
    Et puis je vais encore enrichir un milliardaire 😁

  4. Et si on mettait des radars sur les enseignes publicitaires dans les rues pour ne pas les voir en payant quand on passe devant?
    Ces réseaux sociaux sont des chancres parasitaires, rien d’autre

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