Passer au contenu

Un millésime 2005 morose pour le marché des jeux vidéo

Cette année, les ventes de jeux vidéo sur le marché américain ont baissé de près de 8 %. En France, la tendance est à la stabilisation.

‘ Nous avons vécu une année molle, mais sur la fin le marché se reprend bien. ‘ Pour Tristan Bruchet, analyste à l’institut d’études GfK, le constat est simple : 2005 ne restera pas
comme un grand millésime. En France, le marché des logiciels pour consoles devraient connaître une croissance d’environ 2 % seulement, contre 13 % en 2004. Quant aux jeux sur CD-Rom, la forte hausse des ventes en volume, due à l’érosion du
prix moyen des jeux, devrait au mieux déboucher sur une stabilisation du chiffre d’affaires du secteur.Dans ce contexte, quelques locomotives sont tout de même sorties du lot. C’est notamment le cas de
‘ Pro Evolution Soccer 5 ‘, de l’adaptation de
‘ King Kong ‘, de Pokémon Emeraude et pour les amateurs de peluches virtuelles, des
‘ Nintendogs ‘.

Déception pour la XBox 360 au Japon

Aux Etats-Unis, le contexte est encore plus grimaçant. L’année 2005 devrait se clore par une baisse sensible des ventes (-7,8 %), prédit Lowell Singer, analyste de SG Cowen, cité par l’AFP. Une évolution due à une période de
transition vers les consoles de nouvelle génération, note la maison de courtage, dans sa dernière étude consacrée au secteur. Electronic Arts, le premier éditeur mondial de jeux vidéo, a même récemment averti dun recul de son activité sur les
marchés américain et européen.Côté console, la dernière née de Microsoft,
la Xbox 360, a connu des résultats contrastés. Alors que le marché américain a souffert de pénurie, le Japon, lui, lors du premier week-end de commercialisation de la machine, a
enregistré des ventes, selon plusieurs sondages, au moins deux fois inférieures à celles de la Xbox de première génération. Les concurrents de Microsoft, Sony et Nintendo, devraient sortir leurs nouvelles consoles ?” la
PS3 et la
Revolution ?” en 2006.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq