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UMTS : l’ART préconise un second appel à candidature

Seuls SFR et Orange ont déposé leurs dossiers de candidature pour l’obtention d’une licence UMTS Le lancement effectif des services en 2002 semble d’ores et déjà impossible à respecter

Nouveau rebondissement dans l’affaire UMTS : après le désistement de Suez Lyonnaise des Eaux, c’est au tour de Bouygues Telecom de se retirer de la course. L’ART n’a donc reçu que deux dossiers de candidature, ceux d’Orange et de SFR, pour quatre licences à pourvoir, au grand dam de son président. “Une structuration du marché autour de deux opérateurs seulement ne saurait être envisagée. Notre rôle est de favoriser le développement d’une concurrence véritable “, a commenté Jean-Michel Hubert. Conséquence de ce fiasco, l’ART a préconisé le lancement d’un appel à candidature complémentaire pour écouler enfin les quatre tickets d’entrée à l’UMTS français. Le calendrier, fixant l’attribution des licences à juin 2001 et le lancement effectif des services à 2002, sera donc impossible à respecter. Ce qui ne devrait pas déplaire aux fournisseurs de terminaux, qui ne pensent pas pouvoir livrer leurs appareils de troisième génération avant 2003.

Le coût de la licence remis en cause

En revanche, les modalités de sélection des candidats devraient être équivalentes à celles du premier tour. À un détail près, le seul qui puisse séduire les opérateurs frileux : le coût de la licence. En rappelant laconiquement que “c’est au gouvernement d’établir ce montant “, l’ART n’a pas démenti les rumeurs selon lesquelles le prix (fixé à 32,5 milliards de francs, soit 4,95 milliards d’euros) serait revu à la baisse. La balle est désormais dans le camp du gouvernement. Celui-ci est aujourd’hui bien obligé de prendre en considération les desiderata des opérateurs sans pour autant “brader le patrimoine que constitue le réseau hertzien “, comme l’a récemment précisé le secrétaire d’État à l’Industrie, Christian Perret.

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Julie de Meslon