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Toute la musique que j’aime… en direct

Jadis, on écoutait la radio en tournant un bouton. Aujourd’hui, avec Internet, on choisit son morceau de musique d’un clic.

Ils proposent de la musique gratuite, légale et en illimité. Ils offrent également de la vidéo, évoquent l’actualité des artistes et font volontiers office de réseau social. “ Ils ”, ce sont les sites de musique en ligne, qui proposent du streaming par titre ou des webradios.En quelques années, cette lame de fond a balayé les repères les plus ancrés, emportant tout sur son passage ? les habitudes de l’industrie de la musique, son économie ? y compris nos habitudes d’écoute et notre façon de “ consommer ” de la musique. D’ailleurs, avec le catalogue proposé par les sites d’écoute en ligne et la qualité des fichiers son, on se demande bien qui va continuer à consommer de la musique comme au bon vieux temps, c’est-à-dire en l’achetant dans un magasin ou sur le Web pour la conserver dans sa pochette de CD ou sur son disque dur. Le modèle d’antan a vécu.

La gratuité remise en question

A titre d’exemple, Deezer, c’est 4,5 millions de titres, 5 millions d’utilisateurs et près de 10 millions de playlists enregistrées ! Il n’y a qu’à cliquer pour écouter le titre recherché. Mais tout est loin d’être simple dans l’univers du Web. Malgré leur succès, les sites de musique en streaming peinent à décoller, faute de modèle économique viable. De Last.fm, qui devient payant, à Deezer, qui va introduire de la publicité audio entre les morceaux, en passant par Imeem ou MySpace qui dépensent plus qu’ils ne gagnent, l’avenir est incertain. Et peut-être payant, à terme…En attendant, nous avons fait le point sur l’explosion de l’écoute en streaming en retenant les six services les plus représentatifs. Qu’est-ce qui les distinguent des autres sites, au-delà de l’écoute en streaming ? Quels sont leurs points forts et leurs faiblesses ? Comment savoir lequel est fait pour vous ? Toutes les réponses sont dans ce dossier

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Tomislav Govekar