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ROG Ally : la future console d’Asus promet Cyberpunk 2077 à 60 fps !

Deux mesures de performances qui ont fuité sur Geekbench montrent que la carte graphique intégrée dans la puce de la future console d’Asus en a sous la pédale. De quoi faire tourner tous les jeux phares à 60 i/s en définition Full HD (en restant modeste sur le niveau de détails).

On sait déjà un peu de quel bois se chauffe la ROG Ally ! Si la future console portable, d’Asus, n’a pas encore été (officiellement) lancée par le constructeur taïwanais, des mesures de performances nous permettent déjà d’anticiper son niveau de performances réel. Deux benchmarks ont en effet pointé le bout de leur nez : l’un qui proviendrait d’un modèle plus ou moins final de ROG Ally. Et un second qui vient valider le premier : il s’agit d’une de ces consoles/PC chinoises dont nous vous parlons régulièrement. Il s’agit de la A1Pro du chinois Aokzoe, une machine de la même trempe qu’une AYA Neo ou la future ROG Ally, et elle fonctionne avec un processeur AMD Ryzen 7 7840U intégrant une partie graphique Radeon 780M.

Or, c’est justement sur cette base de processeur et GPU (cœurs RDNA 3) que la puce d’Asus a été conçue. Avec un écart de moins de 10% de performances entre les deux appareils – 37 828 pour l’AOKZOE et 35 498 pour la ROG Ally, des prototypes testés sous OpenCL dans les deux cas –, ces scores nous éclairent sur la puissance graphique finale des deux machines. Des performances qui semblent dans les clous de ce que l’on attendait d’AMD pour cette nouvelle génération de cœurs graphiques. AMD promettait en effet des performances allant de +50% à +100% par rapport à RDNA2. Ce qui semble possible : les tests OpenCL de la Radeon 680M du Ryzen 7 6800U sont autour de 26 000 points en OpenCL sur l’Asus Zenbook S13 OLED que nous avions testé l’an dernier.

À lire aussi : Les Ryzen Mobile 7040 seront-ils les processeurs incontournables des PC portables de 2023 ? (janvier 2023) (note : les Ryzen 7040 intègrent une Radeon 780M)

En tenant compte du fait que les pilotes graphiques ne sont pas encore finaux et que les jeux permettent de nombreuses optimisations, on est clairement en droit d’imaginer un gain ferme de +50%. Quand on se rappelle que le Zenbook testé l’an dernier nous permettait de jouer à Cyberpunk à 40 fps en Full HD et niveau de détails bas, les 60 i/s que promet la machine d’Asus paraissent largement à portée de main. Ce qui est un sacré changement de paradigme, même par rapport au Steam Deck.

Le Steam Deck a défriché, la ROG Ally pourrait transformer

Si on met les consoles/PC chinoises de côté pour cause de distribution (et garanties !) limitées, la première vraie console mobile à cœur de PC de masse est le Steam Deck. Qui sera, dans le futur, assimilée à une « défricheuse », tant du point de vue du logiciel – SteamOS est le seul potentiel OS menaçant Microsoft Windows dans le milieu du gaming – que du matériel. Où, là encore, le Steam Deck défriche, notamment avec ses deux trackpads, unique dans le domaine. Ou encore avec le choix d’une puce x86 pour garantir la compatibilité d’un grand catalogue, quand les consoles passées de Nintendo ou Sony étaient toutes basées sur des cœurs CPU ARM.

Or, les limites du Steam Deck – compatibilité, endurance de la batterie, performances à paramétrer, etc. – pourraient être toutes dépassées par la ROG Ally. Elle pourrait, par la présence de Windows 11, sa puce bien plus performante, sa batterie plus endurante, ou encore du simple fait d’être porté par un grand nom du PC, être la console PC qui transforme l’essai. Elle pourrait également faire rentrer les gamers PC dans une nouvelle ère : celle où ils peuvent profiter d’une ludothèque immense sur une machine avec l’essentiel des atouts des consoles. Il reste à voir si la console d’Asus sera à la hauteur des attentes. Mais une chose semble certaine : sa puce est prête à donner un gros coup de boost au jeu vidéo nomade. Espérons que le reste de la partition suivra.

AMD fait du bon travail, Nvidia toujours avec Nintendo

Rétrospectivement, le retour d’AMD dans la course graphique est assez exceptionnel. Dépassé par Nvidia avec son architecture Polaris, AMD a entamé un virage avec son architecture RDNA en 2019. Une architecture que l’on retrouve désormais aussi bien dans les Radeon depuis la série RX5000, que dans la PS5 et la Xbox Series (RDNA 2), (feu) les serveurs de Google Stadia (RDNA2), le Steam Deck (RDNA2) ou encore la future console d’Asus. Son concurrent et roi des GPU pour PC et centres de données, le roi de l’IA Nvidia a cependant toujours son mot à dire… Voire d’avantage en matière de volumes.

À lire aussi : RDNA3 : la future architecture graphique d’AMD promet 50 % de performances par watt en plus (juin 2022)

Déjà responsable de la puce propulsant la Switch depuis son lancement, l’Américain est à nouveau pressenti pour fournir Nintendo pour sa prochaine console mobile. Or, la sortie des tests de sa RTX 4070 montre que son architecture s’avère extrêmement efficace. Si les RTX 4090 et 4080 ont été pointées du doigt pour leur consommation maximale (qui est inférieure dans la plupart des cas aux projections les plus pessimistes), l’architecture Ada Lovelace montre avec la RTX 4070 non Ti un niveau d’efficacité impressionnant. Il reste cependant une inconnue : est-elle capable de descendre et de se comporter de manière aussi efficace aux alentours de 15-30 W ? Ou bien Nvidia va-t-il devoir concevoir une architecture dédiée plus optimisée ? Le futur parlera. Et nous dira si le succès potentiel de la ROG Ally permettra à AMD de peser encore plus lourd dans le marché graphique.

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