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Quelles expériences Thomas  Pesquet mènera-t-il lors de sa prochaine mission dans l’espace ?

Le programme scientifique de l’astronaute européen sera bien rempli à bord de la station spatiale internationale.  Le CNES lui a notamment concocté douze expériences à mener à bien.

La mission Alpha, programmée entre fin mars et début avril 2021, ne sera pas de tout repos pour Thomas Pesquet. Envoyé par l’ESA (Agence spatiale européenne), il va devoir opérer des tâches scientifiques quotidiennes durant environ six mois à bord de la station spatiale internationale. Le CNES (Centre national d’Etudes spatiales), via sa structure du Cadmos (Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales) a déjà planifié douze expériences.

Etudier le vieillissement cérébral

Il est notamment question de développer une « pince acoustique » pour piéger à distance des particules, d’étudier le vieillissement cérébral accéléré dans l’espace, ou encore de se concentrer sur la nutrition et la mesure des radiations pour préparer l’exploration spatiale de demain. Des expériences pédagogiques sont également prévues dont certaines ont été sélectionnées via un concours d’étudiants.

Le Cadmos va faire parvenir trois premiers instruments vers l’ISS dès le 20 février prochain, à l’occasion d’un ravitaillement et donc avant l’arrivée de Thomas Pesquet sur place. L’envoi comprendra Dreams,  un démonstrateur technologique visant à valider un « bandeau du sommeil » pour évaluer l’impact du confinement et des conditions de micropesanteur. Il y a aura aussi Renewable Foam, un matériau de protection réutilisable et recyclable pour les étuis de transport destiné à terme à remplacer les traditionnelles mousses pétrosourcées. Et enfin, Pilote, un casque de réalité virtuelle avec un dispositif haptique pour tester de nouvelles approches de télé-opération et de pilotage robotique.

Lors de sa précédente mission Proxima, Thomas Pesquet avait explosé les records en nombre d’expériences scientifiques. Il avait pris part à plus d’une soixantaine d’entre elles au niveau européen et 200 au total. L’astronaute y tient beaucoup. « On est là pour faire de la science (..)  l’ISS a encore de l’avenir (..) L’ISS, c’est un laboratoire donnant accès à des phénomènes scientifiques inaccessibles sur Terre à cause de la gravité », avait-il déclaré au mois de juillet dernier à l’AFP.

Source : CNES

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Amélie CHARNAY