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Etape 2 : faites votre demande au nouvel opérateur

La procédure est simplifiée à l’extrême et, parfois, gratuite.

Les éléments précédents vérifiés, il ne reste plus au consommateur qu’à faire sa demande auprès du nouvel opérateur qu’il a choisi. Finis la paperasserie et les allers-retours entre l’ancien et le nouveau fournisseur. Pour une
simplification de la procédure, le nouveau dispositif mis en place est un système dit de guichet simple. Le client s’adresse uniquement au nouvel opérateur qu’il mandate pour demander la résiliation de son précédent contrat et la conservation de son
numéro mobile.Les cas pour lesquels un opérateur peut refuser ce mandat sont restreints. La demande est rejetée si le demandeur n’est pas titulaire du contrat, si les numéros de téléphone et de RIO (relevé d’identité opérateur) qu’il fournit sont
faux ou si une demande de portabilité est déjà en cours. La nouvelle ligne, avec son numéro porté, est ouverte en 7 jours, sachant que les jours fériés ne sont pas pris en compte et qu’un portage ne peut avoir lieu le dimanche. Dans certains
cas, l’opération pourra donc requérir une dizaine de jours.Le jour J, la résiliation de l’ancien contrat est automatique, sans que le client ait une quelconque démarche à entamer auprès de l’ancien opérateur. Mieux, la période de préavis stipulée dans les conditions générales de vente
ne s’applique pas, dès lors que le consommateur fait une demande de portabilité. Il ne faut en aucun cas résilier soi-même son ancien contrat, car le jour du portage la ligne doit être active.Pour que le portage nouvelle version soit une réussite, tous les opérateurs mobiles français sans exception se sont regroupés au sein d’un groupement d’intérêt économique qui gère le processus technique. Baptisé EGP (Entité de
gestion de la portabilité), ce GIE est financé à hauteur de 3 euros par portage, réglés par le nouvel opérateur.L’Arcep a, par ailleurs, fixé un barème temporaire de frais de portabilité : le nouvel opérateur doit verser à l’ancien 7,25 euros par portage. Il s’acquitte donc en tout de 10,25 euros en tout par nouvel abonné
porté. Ces frais sont ?” largement ?” répercutés sur le consommateur, à hauteur d’une quinzaine d’euros, ce montant ne pouvant être facturé au futur abonné que par son nouvel opérateur.Dans les faits, ce dernier semble assez souvent prêt à y renoncer, pour gagner un nouveau client. C’est actuellement le cas d’Orange, et de SFR qui précise toutefois que cette gratuité prendra fin le 10 juillet. Quant à
Bouygues Telecom, la gratuité du portage vaut uniquement pour la souscription à certaines formules comme Neo ou Exprima. Ceux qui souhaitent changer d’opérateur, doivent donc vérifier s’ils auront ou pas ces 15 euros à régler.

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Stéphanie Molinier