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Dix vidéoprojecteurs de 600 à 2 260 euros

Vous avez un mur blanc dans votre salon ? Transformez cette pièce en véritable salle de cinéma grâce à un vidéoprojecteur. Et découvrez le votre dans notre sélection.

La généralisation de la haute-définition marque l’avènement des très grandes images. Pour en profiter, vous pouvez vous payer un écran plat de 165 cm de diagonale… si vous êtes en mesure de débourser au moins 5 000 euros. L’autre solution est d’opter pour un vidéoprojecteur. Fixé au plafond ou installé sur le haut d’une armoire, et placé à 3 à 4 mètres d’un mur blanc, il prend peu de place et délivre une image d’environ 2,8 mètres de diagonale. En outre, il n’est même plus ruineux : notre comparatif montre qu’un modèle à 700 euros offre déjà une très bonne qualité d’image.

On trouve dans notre sélection deux types de projecteurs, selon qu’ils utilisent l’une des deux technologies en vigueur : le tri LCD et le DLP. Avec la première, la lumière passe à travers des petits écrans à cristaux liquides ; la luminosité est limitée et l’image est traversée par une grille visible à l’écran. Les modèles basés sur cette technologie se retrouvent de ce fait à la traîne dans notre comparatif. Quant à leurs prix, ils étaient, au départ, moins élevés que ceux des modèles DLP, mais les progrès de cette technologie ont réduit cet écart.

Technologie DLP, que des avantages

Utilisant un système de micromiroirs, les projecteurs DLP restituent des images nettement plus contrastées et lumineuses. Ils occupent d’ailleurs les trois premières places de notre comparatif. Mais aucune technologie n’est parfaite, et celle-ci présente un écueil de taille : l’effet arc-en-ciel, qui peut vraiment gâcher le plaisir de l’image. Vérifiez donc en magasin si vous y êtes sensible ou pas.

Outre la technologie d’image, les vidéoprojecteurs peuvent être classés en deux catégories en fonction de leur utilisation. Les modèles “ cinéma ” (les huit premiers du classement) possèdent, sauf exception, une matrice 16/10 au format HD Ready (1280 x 720 points), bien adaptée aux films. Ils offrent une connectique complète (prises YUV, Composite, S-Video, voire une prise numérique compatible HDCP) et peuvent être reliés à un ensemble Home Cinema. En outre, ils acceptent tous une source Full HD (1920 x 1080 points), comme un disque Blu-ray ou HD DVD. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’ils projettent en Full HD : un algorithme “ intelligent ” réduit la définition de l’image afin qu’elle corresponde à la définition maximale de l’appareil.

Les vidéoprojecteurs ne sont pas conçus pour être déplacés fréquemment : une fois installés, ils ne bougent plus. De ce fait, ils sont plutôt massifs et pourvus d’un système de correction de l’image (le Lens Shift) qui permet de les décaler par rapport à l’axe de projection, perpendiculaire au mur ou de l’écran. Vous bénéficiez ainsi de plus de souplesse pour le placement de l’appareil dans le salon.

Deux catégories pour deux usages

Les modèles “ Data ”, quant à eux, sont davantage destinés au raccordement à un ordinateur et à la projection de diaporamas et de présentations de type PowerPoint. Le format 4/3 de leur matrice (1024 x 768 points) est d’ailleurs celui des écrans de PC. L’accent est donc d’avantage mis sur la légèreté et la bonne luminosité, pour pouvoir effectuer une projection dans une pièce éclairée, que sur la qualité d’affichage. Ils se retrouvent de ce fait bons derniers de ce comparatif.

Attention, les chiffres apparaissant sur les fiches techniques sont souvent gonflés : un contraste de 10 000:1 (sic) chez Sanyo, une luminosité de 2 000 lumens chez Viewsonic… Les tests effectués par notre laboratoire remettent les choses à leur place : ce ne sont pas ceux qui annoncent les plus gros chiffres qui se révèlent les meilleurs. Seulement trois modèles voient ainsi leur contraste réel dépasser 1000:1, ce qui est déjà un très bon chiffre.

Par ailleurs, au-delà du contraste, c’est la valeur du gamma, jamais mentionnée, qui est le meilleur indicateur d’une image vraiment belle, avec des noirs profonds mais dans lesquelles on distingue les éléments gris foncé.

Idem pour la luminosité : plus que sa valeur maximale, c’est sa régularité sur la surface de l’écran qui est importante. Sachez enfin que pour profiter d’une belle image et recréer l’atmosphère d’une salle de cinéma, il faut utiliser son vidéoprojecteur dans une pièce très sombre.

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Antoine Besse