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Citroën C3 électrique (2024) : plus de 300 km d’autonomie, moins de 20 000 euros ?

La marque aux chevrons veut concurrencer la R5 de Renault et l’ID.2 de Volkswagen. Seule solution : baisser son prix d’achat.

Lancée en 2016, la C3 tarde à se renouveler. Et pour cause, l’annonce de sa prochaine version qui devrait avoir lieu mi-octobre promet une surprise de taille. Citroën compte lancer une version électrique de sa citadine à un prix inférieur à 25 000 euros, hors bonus. C’est le nouveau directeur de la marque, Thierry Koskas, qui l’a confirmé, ajoutant au passage « qu’elle mettra l’accent sur le confort, sera fabriquée en Europe et proposera plus de 300 km d’autonomie ». La plus vendue des Citroën actuellement pourrait également devenir la figure de proue électrique d’une marque qui peine à s’imposer sur ce segment. Avec un tarif inférieur à 20 000 euros (bonus compris), elle sera également l’une des voitures électriques les moins chères du marché.

Pour arriver à ce résultat, la marque aux chevrons compte s’appuyer sur l’expertise de son groupe, Stellantis. Cette nouvelle ë-C3 reprendra la base technique de la Peugeot e-208, soit la dernière évolution de la plateforme e-CMP. Fabriquée en Slovaquie, elle devrait à priori échapper au durcissement des règles du bonus écologique qui se profile pour 2024. Afin de réduire la facture, le constructeur devrait également faire des économies dans l’habitacle. Le PDG de Citroën explique ne pas vouloir « proposer un arbre de Noël technologique », mais un intérieur qui se contente de « la technologie dont l’automobiliste a vraiment besoin ».

Lire : le top 15 des voitures électriques les plus attendues de 2023

Couper l’herbe sous le pied à la R5

Comme « Citroën est parfaitement conscient de l’importance d’être compétitif dans le segment des SUV urbains », cette C3 dont la forme devrait être légèrement rehaussée devrait également se doubler quelques mois plus tard d’une version Aircross.

Citroën ne s’en cache pas : il souhaite s’imposer sur le segment des petites citadines électriques, un domaine qui semblait promis au vainqueur de l’affrontement entre la R5 de Renault et l’ID.2 de Volkswagen. La marque aux chevrons compte faire de ce duel un match à trois, sans même se soucier de la présence d’une Dacia Spring dont le rapport qualité/prix ne cesse de se dégrader, ni des petites citadines chinoises qui risquent d’être privées de bonus écologique.
Sur le papier, la future C3 électrique semble armée pour s’imposer, mais il faudra encore attendre la mi-octobre pour juger des concessions réalisées par son constructeur afin de réduire au maximum son prix.

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Source : Automobile Magazine


Votre opinion
  1. C’est vrai que Stellantis a une grande expertise dans la voiture électrique (d’autant plus avec le DG qui n’y croit pas du tout) !

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