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Chaque semaine, Francis Pisani, à San Francisco, épluche la presse américaine

MSNBC roseEst-ce le printemps ? MSNBC, la chaîne de télévision par câble de General Electric et Microsoft, vient d’annoncer qu’elle passerait des annonces de rencontres. La…

MSNBC rose

Est-ce le printemps ? MSNBC, la chaîne de télévision par câble de General Electric et Microsoft, vient d’annoncer qu’elle passerait des annonces de rencontres. La campagne repose sur un accord avec la compagnie Lavalife, qui offre trois types de services aguichants : “Rendez-vous “,
“Relations” et “Rencontres intimes”. Le marché est en pleine expansion et la chute des budgets publicitaires est pour beaucoup dans la nouvelle mode des annonces personnelles. C’est une reprise, dans la mesure où 400 quotidiens offraient ce service il y a 5 ans. Une cinquantaine d’entre eux y ont renoncé depuis, en partie en raison de la concurrence de la toile. Le Washington Post, le Boston Globe et même la “grande dame grise “, le New York Times, publient des annonces de rencontre. Les spécialistes de ce genre de service en ligne estiment que la toile permet de mieux protéger les enfants. Par exemple, ils leurs demandent leur âge, puis, quelques temps plus tard, leur date de naissance. Si les réponses diffèrent, ils savent à quoi s’en tenir.THE WALL STREET JOURNAL, quotidien, 21/03/02 “MSNBC.com Embraces Racy Personal-Ad Service “, www.wsj.com

Lendemains difficiles pour Me VC

La société Me VC (Moi capital-risque), lancée en 1999 pour permettre aux investisseurs individuels de participer à la grande fête des énormes profits réalisés par les capital-risqueurs (VC), est en pleine crise. Son plus gros actionnaire vient d’attaquer en justice les émoluments “injustifiés” qu’auraient gagnés certains dirigeants.Autre source de difficultés, la Securities and Exchange Commission (SEC) a interdit à Me VC de tirer parti de ses connexions avec le cabinet Draper Fisher Jurvetson, l’un des plus gros VC de la Silicon Valley. Tim Draper avait précisément lancé Me VC avec l’intention de profiter du prestige de sa société pour mettre en rapport des petits investisseurs et des start-up de la Valley ayant besoin d’argent frais. La valeur des actions de la compagnie a chuté de plus de moitié au cours des dernières semaines.MERCURY NEWS, quotidien, 19/03/02 ” Me VC Faces Lawsuit by Shareholder”, www.siliconvalley.com

La pub s’éclate

Eye Wonder, une société de production de pub vidéo pour la toile, vient d’annoncer la signature de 50 contrats avec des entreprises comme The Wall Street Journal et Forbes.com. Eye Wonder a mis au point une technologie qui permet, grâce à Java, de passer du son et des images sans avoir recours à un plug-in. Depuis la chute de la publicité, les sites sont demandeurs d’annonces plus attirantes. Celles d’Eye Wonder coûtent cher mais retiennent plus facilement l’attention. Elles ont surtout pour avantage de permettre la réutilisation à moindre frais de matériel publicitaire utilisé sur d’autres supports, la télévision par exemple. Depuis le début de l’année 2002, Eye Wonder enregistre une croissance d’environ 50 % par mois.ZD NET, site, 15/03/02 ” Net Ads Join the Electronic Age “, www.zdnet.com

Le marché des PC est-il saturé ?

Le marché américain des PC est-il saturé ? C’est ce qu’on se demande à la lecture d’un rapport qui affirme que six foyers américains sur dix ont au moins un ordinateur. La même proportion qu’en 2001. L’étude a été menée par Odyssey, un cabinet de San Francisco, qui rend responsable de la stagnation les campagnes de marketing centrées sur la vitesse du microprocesseur et la taille du disque dur.L’enquête révèle, en outre, que la plupart des foyers qui n’ont pas d’ordinateur affirment ne pas en avoir besoin. Et les responsables estiment qu’il n’y a aucune raison de penser que la pénétration puisse être substantiellement plus importante.MERCURY NEWS, quotidien, 20/03/02 ” The Truth Behind PC Sales Figures : Does Everybody Really Have One ? “, www.siliconvalley.com

Micropaiements et portables

Une enquête internationale menée par AT Kearney révèle que 40 % des usagers de téléphone portables aimeraient pouvoir s’en servir pour réaliser des micropaiements. Seuls 2 % ont pu le faire car la technologie nécessaire n’est ni très répandue, ni très connue. L’intérêt pour ce type de transaction est élevé au Japon (50 %) et en Europe (43 %) alors qu’il n’intéresse que 38 % des Américains. Le succès des SMS invite à tirer parti de la technologie, tant pour la publicité que pour la réalisation de transactions, maintenant qu’un nombre croissant d’usagers savent se servir de leur portable comme d’un instrument bidirectionnel déchange de données.CYBER ATLAS, site, 21/03/02 ” Mobile Users Year-ning for Micropayments “, www.cyberatlas.com

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La rédaction