Passer au contenu

Baisse de prix et record : le Tesla Model Y n’a jamais été aussi « peu cher » en France

Le plus vendu des SUV électriques au monde est désormais accessible à partir de 37 990 euros.

Tesla n’entend pas se faire voler la vedette en France. Nous vous indiquions, en début de semaine, que le constructeur américain appliquait des promotions exceptionnelles sur le tarif de certains de ses Model Y, son véhicule le plus populaire. L’exceptionnel est donc devenu la norme : le prix du Model Y Propulsion a officiellement baissé dans nos contrées. Il est désormais de 42 990 euros (au lieu de 46 990), avant l’application du bonus écologique.

Concrètement, et en attendant la publication au Journal Officiel des nouvelles règles pour 2024, c’est le bonus écologique 2023 qui s’applique. Autrement dit, les premiers bénéficiaires de cette offre pourront s’adjuger une Model Y Propulsion pour 37 990 euros. Dès l’entrée en vigueur du bonus 2024, ce tarif passera à 38 990 euros, ce qui reste du jamais vu pour le SUV star de la marque.

La peur du Scénic et de l’e-3008 ?

Dans son communiqué officiel, Tesla explique vouloir « accélérer la transition mondiale vers une énergie durable », mais une autre raison moins avouable pour opérer ce changement de grille tarifaire existe. C’est celle qui consiste à contrer l’arrivée de SUV généralistes, certes moins puissants, mais aussi moins chers que la Californienne. De fait, l’arrivée des Renault Scénic électrique et autres Peugeot e-3008. En effet, le moins cher des Renault Scénic électriques sera affiché à 39 990 euros, hors bonus. Quant à la version à grande batterie, qui offre une bien meilleure autonomie que la Model Y (625 km contre 455 km), elle sera proposée au même tarif que sa rivale californienne, soit 42 990 euros. Idem pour la e-3008 dont plusieurs niveaux de finitions (pas tous) seront éligibles au coup de pouce de l’état.

Le timing de ces ajustements de prix ainsi que les nouveaux tarifs laissent peu de place au doute. Tesla se méfie bel et bien de la concurrence française et a décidé de lui couper l’herbe sous le pied. Finalement, le principal bénéficiaire de cette guerre des prix, c’est le consommateur qui voit son choix de véhicules électriques plus « accessibles » augmenter. Car bien que positionnés sur un même niveau de prix, la Model Y, le Renault Scénic ou encore la Peugeot e-3008 ont des arguments très différents les uns des autres. D’ailleurs, la commercialisation des deux françaises est prévue dans les prochaines semaines, ce qui devrait nous donner l’occasion de confronter ces trois modèles là où doivent s’affronter, sur la route.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Source : Tesla


Dimitri Charitsis
Votre opinion
  1. “Quant à la version à grande batterie, qui offre une bien meilleure autonomie que la Model Y (625 km contre 455 km), elle sera proposée au même tarif que sa rivale californienne, soit 42 990 euros”
    La version grande batterie n’est pas éligible au bonus car elle dépasse les 47000€ en prix de base.

      1. La logique est différente chez Tesla, la version grande autonomie n’est pas une option, c’est indiqué comme un véhicule différent, la combien de Renault risque de ne pas s’appliquer.

        De plus, le tarif de base est de 49.990€, même avec un bonus à 4.000€ en moins, on est à 45.990€ et non 42.990€

  2. Sérieusement, qui hésiterait entre une voiture française offrant une autonomie maximale de 400-500 km, une recharge lente, et conçue par des constructeurs qui semblent prendre les Français pour des vaches à lait, et une voiture américaine offrant au moins 500 km d’autonomie, une option pour augmenter ultérieurement cette autonomie à 600 km avec une recharge rapide, un système dédié et bien pensé, ainsi qu’un intérieur conçu par et pour les utilisateurs, avec des améliorations évolutives au fil du temps.

    C’est comparable à choisir entre une Twingo offrant 200 km d’autonomie et une autre voiture type Autin Mini avec 400 km, avec un écart de prix maximal de 4000 €. Si le prix maximal n’est pas réduit à 30 000 €, un échec est prévisible pour les constructeurs français, et Peugeot et Renault risquent de rencontrer des difficultés. Il est évident que le marché français de masse se situe entre 20 000 et 30 000 € au maximum pour des voitures comme celles actuellement proposées à plus de 30 000 €, d’où la démocratisation limitée. En réalité, 90 % de la population n’appartient pas à la catégorie CSP+ ; c’est là le hic. Les gens veulent une électrique de type berline, offrant au moins 500 km d’autonomie en hiver avec chauffage utilisé, et ce, à un prix neuf de 25 000 € – 30 000 € max. Le marché se situe là. Le premier constructeur qui le proposera en France remportera 80 % du marché du neuf. Et à ce prix, pas de concession sur un intérieur en camelote ou en plastique, à la manière de ce que proposaient Renault et Peugeot il y a 10 ans.

  3. Pour tester ce qu’est une voiture électrique, j’ai acquis pour un coût minimum une Dacia Spring. Bon c’est sûr que c’est un modèle bon marché mais c’était ce que je voulais pour voir ce que c’était une électrique. J’ai par ailleurs essayé les Tesla model 3 et model Y en vue d’une future acquisition. Et je les trouve chères mais superbes, super bien finies. Dans tous les commentaires, on parle beaucoup d’autonomie. Je voulais dire que malgré la faible autonomie de la mienne, faire des longs trajets est largement jouable. Là où la bât blesse, c’est que les bornes, il faut les trouver. Les autonomies annoncées ne veulent rien dire, il faut compter pas loin d’un quart de moins qu’en WLTP. Mais 350 à 400 Km sur route suffiraient.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *