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AMD a quintuplé sa présence dans les supercalculateurs en un an !

Entre juin 2020 et juin 2021, le nombre de supercalculateurs fonctionnant avec des CPU AMD est passé de 10 à 49, soit un quasi-quintuplement. Un succès dû à la qualité de ses processeurs EPYC, qui lui permettent de chatouiller les Xeon d’Intel.

Encore une victoire technologique pour AMD ! Le concepteur américain de puces voit sa part de marché exploser dans le monde très fermé des supercalculateurs. Entre juin 2020 et cette fin de mois de juin 2021, le nombre de machines du Top500, tournant avec ses processeurs, est passé de 10 à 49.

AMD pèse donc désormais 10% de ce marché, essentiellement grâce à une famille de puces : les EPYC de 2e génération à architecture Zen 2 (nom de code « Rome »).
Cette précision est importante car les EPYC de 2e génération ont été effectivement lancés mi-2019, et leur adoption a donc été très rapide – on ne monte pas un supercalculateur de plusieurs milliers de processeurs aussi rapidement qu’une tour gaming !

Or, dans le milieu des PC de bureau, la nouvelle architecture Zen 3 cause en ce moment des petits malheurs à Intel, la nouvelle architecture d’AMD se révélant très puissance en simple tâche (single thread) et surtout bien plus performante en multitâche (multi-thread). Une progression majeure liée à une architecture pensée dès le début pour empiler des cœurs à go go.

Les qualités de Zen 3, la gravure en 7 nm et cette approche multicœurs a encore plus de sens pour les puces des supercalculateurs et autres serveurs. Ce qui permet à AMD d’accoucher de monstres pour sa nouvelle génération de puces EPYC, nom de code « Milan ». Tel l’EPYC 7763, un méchant processeur de 64 cœurs/128 threads bardé de 256 Mo de mémoire cache qui sera au cœur des futurs supercalculateurs livrés entre cette année et 2023.
Si on ajoute à cela la 4e génération d’EPYC qui devrait être gravée en 5 nm, on entrevoit que la progression d’AMD ne risque pas d’être un simple feu de paille.

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Ne croyez cependant pas la (énième) mort annoncée d’Intel. Avec jusqu’à 99% de parts de marché dans le monde très fermé du super computing, Intel ne pouvait qu’en perdre.
S’il semble évident qu’à moyen terme les puces ARM (au cœur de Fugaku) et les puces AMD pourraient continuer leur ascension pendant un temps, le nouveau patron et ingénieur en chef Pat Gelsinger est en train de remettre Intel en ordre de bataille. Et la force de frappe du géant reste immense.

Source : Tom’s Hardware Fr

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Adrian BRANCO