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Test : SteelSeries Arctis 5, un casque gamer confortable et polyvalent

SteelSeries profite de la saison hivernale pour lancer sa nouvelle gamme de casques, les Arctis. Moins typés « gamer », ces modèles sont présentés comme beaucoup plus polyvalents. 

L'avis de 01net.com

SteelSeries Arctis 5

Les plus

  • + Le confort
  • + Le contrôle de volume indépendant
  • + Le petit boîtier de Mix

Les moins

  • - Le son un peu froid
  • - Les quelques saturations du micro
  • - La prise propriétaire des câbles

Qualité audio

4 / 5

Equipement

3.5 / 5

Confort et robustesse

3.5 / 5

Dimensions et poids

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/01/2017

Voir le verdict

Fiche technique

SteelSeries Arctis 5

Modèle Serre tête
Restitution du son 2.0, 7.1
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 324 g
Voir la fiche complète

Cela faisait bien longtemps que SteelSeries n’avait pas proposé de véritables nouvelles références, autres que de simples rééditions ou rebranding de modèles passés. Avec l’Arctis 5, la marque d’origine danoise assure vouloir revenir aux fondamentaux, avec des modèles vraiment polyvalents, aussi à l’aise dans les jeux que dans la musique. Un peu comme le furent les premiers Siberia, véritables réussites de la marque en leur temps.

SteelSeries Arctis 5
LM/01net.com

Pour éviter que l’on puisse comparer les Arctis à d’autres casques SteelSeries, la marque a planché sur un nouveau design, plus discret, moins marqué. Le résultat est assez plaisant à l’oeil et fait montre d’une grande sobriété. Le modèle noir mat que nous avons eu en test se montre relativement passe-partout, avec son arceau massif en plastique (un peu petit pour les grosses têtes), ses écouteurs entièrement noirs et son câble dépourvu de télécommande. Ce n’est qu’en prenant le casque en main qu’on se rend compte que ce dernier dispose, en fait, de tout l’équipement requis pour le gaming.

A commencer par la présence de la roulette de volume intégrée à l’écouteur gauche et qui agit sur un petit ampli présent dans le casque. Ainsi, peu importe l’appareil auquel le casque est branché, il suffit de régler le volume de la source une fois pour toute puis d’utiliser la molette pour affiner.

SteelSeries Arctis 5
LM/01net.com

On poursuit avec le petit bouton poussoir qui, lui, ouvre ou ferme la transmission du micro. Micro rétractable et souple qui, de façon classique, est rangé dans l’écouteur gauche. Lorsque l’Arctis 5 est connecté en USB au PC, des éléments lumineux apparaissent sur les écouteurs. Leurs couleurs peuvent être personnalisées via le logiciel gratuit SteelSeries Engine.

SteelSeries Arctis 5
LM/01net.com

L’installation du SteelSeries Engine sur PC n’est pas obligatoire pour profiter de l’Arctis 5 mais permet, à condition que le casque soit branché en USB, d’activer la simulation Dolby Headphone 7.1, d’avoir un retour micro dans les écouteurs pour éviter de crier trop fort, voire de paramétrer des profils sonores en fonction du genre de musique que l’on écoute.

PC, console, mobile… l’Arctis 5 se connecte à tout !

Avec l’Arctis 5, SteelSeries livre deux embouts à placer au bout du câble (137 cm) du casque, afin de pouvoir utiliser ce dernier aussi bien sur console, sur PC que sur smarpthone. Le premier embout est une prise jack 3,5 mm classique, compatible avec tous les périphériques disposant de ce type de sortie.

SteelSeries Arctis 5
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Le second embout est, pour sa part, un petit boîtier surmonté d’une molette. Il se termine par un câble USB (185 cm), se nomme ChatMix Dial et offre la possibilité de régler très simplement, en tournant la molette, le mix entre le son du jeu et celui d’un éventuel logiciel de tchat (Discord, Mumble, TeamSpeak). Ca marche très bien et ne demande que quelques minutes de configuration pour être opérationnel !

SteelSeries Arctis 5
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Toutefois on aurait apprécié pouvoir fixer le boîtier au bureau pour éviter qu’il ne se balade au gré des mouvements de têtes ou… d’humeur. Autre point négatif, la connectique propriétaire du câble ne permet pas le changement de ce dernier facilement en cas de panne. Enfin, la connexion entre le casque et le câble nous a paru bien fragile, il n’est pas certain qu’elle survive à des connexions/déconnexions répétées.

Un confort satisfaisant, un son un peu trop typé

Positionné sur la tête, l’Arctis 5 répartit bien son poids (304 grammes hors câble) sur le haut du crâne par l’intermédiaire d’un large bandeau en tissu élastique. Ce dernier peut d’ailleurs aisément se détacher de la structure pour être lavé ou tout simplement troqué contre un autre, acheté séparément sur le site de SteelSeries.

Les larges écouteurs englobent les oreilles (circum aural) et n’appuient pas trop sur le crâne, juste ce qu’il faut pour que l’Arctis ne glisse pas lorsqu’on fait des mouvements brusques de la tête. Les coussinets de chaque écouteur sont bien rembourrés et micro-aérés pour éviter qu’il ne fasse trop chaud à l’intérieur, même après plusieurs heures d’utilisation.

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Après passage sur notre dispositif de test, il apparaît que le son diffusé par les haut-parleurs est puissant, présente une faible distorsion et s’avère globalement de bonne qualité. La courbe indique qu’il n’est pas trop porté sur les basses, contrairement à la très grande majorité des casques pour joueurs. Les médiums sont bien présents, un peu trop puissants comparés aux aigus qui occupent sensiblement la même place sur le spectre de fréquence et auront tendance à être un peu étouffés par les fréquences moyennes.

A l’oreille, égalisateur à plat, tout cela se traduit par des basses qui manquent d’un tout petit peu de rondeur et de chaleur, de quoi rendre parfois des explosions un peu « plates » ou des coups de grosse caisse pas franchement marqués. Pour l’écoute musical, c’est indéniablement un plus. Pour le jeu, cela pourra manquer à certains tympans !
Les voix – en musique comme dans les jeux – sont, elles, placées en première ligne, mises en avant naturellement par les haut-parleurs. Les aigus, enfin, sont assez cristallins et conviennent bien à l’écoute de musique classique ou de titres plus… violents. Dans les jeux, les petits effets ressortent aussi très bien (douilles qui tombent au sol, etc.). Quoi qu’il en soit, il est possible d’affiner le rendu assez facilement via l’égalisation présente directement dans l’appli ou le logiciel pour lire la musique ou dans le SteelSeries Engine car le casque y réagit bien.
Le rendu DTS HeadphonesX 7.1, virtualisé par l‘Engine se montre à 90% du temps très décevant dans les jeux comme dans les films par manque de précision spatiale.

Le micro, quant à lui, donne de bons résultats en transmission de voix. Le fait de pouvoir ajuster la hauteur et la position du récepteur par rapport à la bouche est un vrai plus. Prenez garde justement à ne pas le placer trop prêt ! Il a tendance à très vite saturer dès que l’on s’exprime un peu fort (comme après s’être fait « ambush gank » par surprise dans DoTA 2). Il faut donc le régler très finement dans les paramètres audio du jeu ou du logiciel de chat, tout en le maintenant à 4-5 cm de la bouche.

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