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Test : SteelSeries Siberia 350, un casque gamer en mal d’inspiration

Le Siberia 350 remplace le v3 Prism dans la gamme des casques gamer de SteelSeries. A première vue, il n’y a que peu d’améliorations entre les deux modèles, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise.

L'avis de 01net.com

SteelSeries Siberia 350

Les plus

  • + L'ergonomie
  • + Son bien meilleur que le v3 Prism
  • + La télécommande sur le câble

Les moins

  • - Le manque d'innovation
  • - Les LED...
  • - Le rapport qualité/prix

Qualité audio

3.5 / 5

Equipement

3 / 5

Confort et robustesse

3.5 / 5

Dimensions et poids

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 05/07/2016

Voir le verdict

Fiche technique

SteelSeries Siberia 350

Modèle Serre tête
Restitution du son 2.0, 7.1
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 300 g
Voir la fiche complète

SteelSeries Siberia 350 : la promesse

Le SteelSeries 350 est un casque milieu de gamme chez le constructeur. Vendu 130 euros, il remplace le Siberia v3 Prism que nous avons d’ailleurs testé… et approuvé. Ce nouveau 350 est-il alors une pâle copie de son ainé ou s’agit-il d’une vraie nouvelle version ? La réponse est dans notre test.

SteelSeries Siberia 350 : la réalité

Le Siberia 350 est un casque gamer USB comme il en existe beaucoup sur le marché. Il est équipé de grands écouteurs qui englobent l’oreille, sertis de LED de couleurs personnalisables et montés sur un axe horizontal pour ajuster leur position en fonction de la morphologie de l’utilisateur.

Pour éviter que celui-ci soit meurtri à force après de longues heures de jeu, le contour des écouteurs est équipé d’un gros rembourrage, recouvert de similicuir. Ce dernier a toutefois un peu tendance à faire transpirer à la longue. Afin que les 300 grammes du casque soient le mieux répartis possible, le 350 est équipé d’un bandeau relativement large et un peu épais qui appuie uniformément sur le haut du crâne. Ce dernier participe, via un astucieux système, à régler la hauteur des écouteurs.

Enfin, le double arceau relativement rigide permet au casque de résister à des chutes malencontreuses ou au transport dans un sac à dos, déjà plein de matériel.

De son côté, le micro est rangé dans l’écouteur gauche, monté sur une perche rétractable et souple pour garantir le meilleur positionnement.

Pour contrôler l’ouverture et la fermeture de ce dernier, on trouve un interrupteur situé sur l’écouteur : rien de très innovant, mais c’est assez efficace.

Enfin, on apprécie le retour de la télécommande sur le câble USB qui, précisons-le, mesure 1,5 mètre. 

Le 350 reprend du poil de la bête en musique…

Comparativement au Siberia v3 Prism, il y a du mieux sur le rendu audio pur, c’est évident. Côté musique, le 350 renoue avec une certaine appétence pour les morceaux de classique, de rock et de jazz. Il se défend bien aussi avec le rap et les morceaux de musique électro chargés basses. Ces dernières n’envahissent pas la scène acoustique et c’est un sacré progrès. A priori, les aigus sont aussi plus présents, les médiums un peu en retrait. 

Confronté à notre procédure de test, le Siberia 350 révèle une courbe est « V » qui colle avec nos impressions. Mais les mesures pointent également l’absence de basses entre 20 et 60 Hz. Au-delà, les basses font surface, mais restent timides. Les médiums sont creusés et commencent à regagner en présence une fois les hauts médiums atteints (soit 2000 à 3000 Hz). Viennent ensuite les aigus. Ils occupent bien la bande passante, ils sont relativement puissants, mais pas exempts de quelques irrégularités. Cependant, le bilan est toutefois bien meilleur (voire sans commune mesure) que celui que nous dressions lors de notre test du Siberia v3 Prism.

… et se défend bien en jeu tant que le DTS est inactif

Nous n’avons pas grand-chose à reprocher au Siberia 350 lors d’une utilisation en jeu. La spatialisation se révèle convaincante dans les jeux de tir. A noter que le rendu des bandes originales et des dialogues est au top, tant dans les jeux d’aventure, de stratégie et autre MMORPG que dans les MOBA.

Reste que la simulation du DTS Headphones : X a toujours du mal à nous convaincre. Heureusement, cette fonction est débrayable dans le pilote Engine 3 de SteelSeries, dont l’interface est identique à celle du v3 Prism… l’option DTS en plus.

Toujours en jeu, il nous a été impossible de conserver de bons repères auditifs dès lors que nous nous trouvions sur un champ de bataille avec une vingtaine d’autres personnes qui courent, tirent, etc. comme dans Battlefront ou Battlefield 4. En revanche, lorsqu’on regarde un film et que ce dernier propose une piste avec son spatialisé, c’est déjà mieux. Si vous prévoyez d’utiliser le DTS, veillez à bien adapter les profils proposés dans l’interface du pilote en fonction du contenu.

Côté communication, le micro s’est montré un peu moins sensible aux bruits extérieurs que celui du Siberia v3 Prism. Attention cependant, il est possible d’augmenter, d’une part le volume de ce dernier dans Windows et, d’autre part dans l’Engine 3. Ainsi, nous recommandons de pousser le premier au maximum et, ensuite, d’affiner avec le curseur présent dans les pilotes. Et si la qualité de transmission n’est toujours pas celle attendue, activez la fonction « d’optimisation automatique du micro » qui ajuste, à la volée et en temps réel, le niveau des transmissions.

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